Sur le fond, la défense d’Éric Raoult ne varie pas vraiment. Sur la forme, le maire UMP du Raincy se veut un tout petit peu plus lisse.
Accusé de harcèlement sexuel par l’ancienne responsable du Centre communal d’action sociale de la ville, Éric Raoult nie toute mauvaise action, vendredi 21 mars, au cours d’une conférence de presse.
"Je ne l'ai pas harcelée ou courtisée, mais je reconnais qu'il y avait une sorte de séduction.
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Une "sorte de séduction" qui selon l’avocate de la plaignante s’est notamment traduite par l’envoi d’une quinzaine de milliers de SMS, dont près de 7.000 ont été consignés dans le cadre de l’affaire.
Pas grave pour l’édile UMP qui – une nouvelle fois – rejette la faute sur la jeune femme qui, elle-aussi, aurait envoyé des textos "suggestifs", voire même des photos dénudées.
"J'étais souffrant, séparé de ma femme et elle montrait qu'elle voulait que j'aille mieux. Elle a une plastique agréable, cela a sans doute fait remonter ma libido.
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Cette ligne de défense s’inscrit donc dans la continuité de celle utilisée mardi dans Le Parisien. Il avait notamment justifié son SMS où il parlait des seins "notés triple A" de son ancienne collaboratrice :
"Entre le moment où elle a été engagée et le moment où je l’ai rencontrée, elle a fait refaire sa poitrine et sa physionomie a changé.
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