Aquilino Morelle et Mediapart : Marisol Touraine en appelle à l'IGAS, le corps d'origine du conseiller de François Hollande

Publié à 10h08, le 18 avril 2014 , Modifié à 10h08, le 18 avril 2014

Aquilino Morelle et Mediapart : Marisol Touraine en appelle à l'IGAS, le corps d'origine du conseiller de François Hollande
Marisol Touraine © Maxppp

Il y a le nouveau patron du PS qui évoque ouvertement un départ du conseiller du président, et puis il y a les ministres. Seules membres de l'exécutif invitées des matinales ce 18 avril, Ségolène Royal et Marisol Touraine ont dû s'exprimer sur les accusations de Mediapart de conflits d'intérêts visant Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande. La première ne souhaite pas commenter quand la seconde demande à l'IGAS, le corps d'origine du conseiller, de faire la lumière sur ces soupçons.

Sur LCI et Radio classique, la ministre de la Santé et des Affaires sociales s'en remet a insi à l'IGAS, l'inspection générale des affaires sociales, corps d'origine d'Aquilino Morelle :

Il y a un article de presse qui rapporte un certain nombre d’éléments concernant Aquilino Morelle, certains qui ont trait avec l’IGAS dont Morelle est un membre. Il appartient à cette institution de donner les informations relatives à ce qui a été l’activité et le parcours de Morelle dans cette administration

Selon Mediapart, Aquilino Morelle est suspecté de conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique, notamment lorsqu'il a travaillé pour un laboratoire danois en 2007 tout en étant rattaché à l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), et sans avoir demandé l'autorisation obligatoire préalable à ce type de "ménage". L'IGAS a déjà indiqué à Mediapart avoir retrouvé trace d'une telle autorisation ... mais uniquement pour donner des cours à l'université. Le conseiller du président assure quant à lui avoir faire les choses dans les règles mais être dans l'impossibilité de retrouver le document qui le prouve.

Sur France 2, la ministre de l’Écologie répond quant à elle sèchement par un :

Je n’ai aucune observation à faire sur ce sujet-là. Vous savez quand il y a des révélations de ce type, soit c’est à la justice de rétablir la vérité, soit c’est au principal intéressé de s’expliquer mais moi je ne fais jamais de procès d’intention sur la base de révélations journalistiques. (...)
Je pense que vous m’invitez pour parler d’autres sujets importants pour les Français.


A lire également sur le Lab :
> François Hollande a demandé à Aquilino Morelle de ne pas contacter l'AFP pour son démenti

Du rab sur le Lab

PlusPlus