Attentat à Charlie Hebdo : Nicolas Sarkozy accepte l'invitation de Manuel Valls à une manifestation commune

Publié à 19h30, le 07 janvier 2015 , Modifié à 20h40, le 07 janvier 2015

Attentat à Charlie Hebdo : Nicolas Sarkozy accepte l'invitation de Manuel Valls à une manifestation commune
Nicolas Sarkozy et Manuel Valls © Montage Le Lab via AFP / MARTIN BUREAU et KENZO TRIBOUILLARD

L'union nationale en actes. Après l'attentat contre Charlie Hebdo à Paris, qui a fait mercredi 7 janvier 12 morts, Manuel Valls a proposé à Nicolas Sarkozy de s'associer et d'associer l'UMP à une marche républicaine prévue samedi 10 janvier à Paris. Plusieurs journaliste se sont fait l'écho de cette invitation :

Ce que l'ancien président de la République a accepté, selon un journaliste du Figaro :

"Le Premier ministre Manuel Valls a appelé le président Sarkozy. L'idée était d'étudier la participation de l'UMP lors d'une manifestation. Le président de l'UMP y est favorable à condition que ce soit digne, recueilli et ferme", a précisé Frédéric Péchenard, directeur général de l'UMP, à l'AFP. "Les modalités précises n'ont pas été abordées. Ils vont en reparler", a précisé une autre source dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.

Plus tôt dans la journée, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis avait lancé l'idée d'une "marche des républicains à Paris dès que ce sera possible", précisant sur Europe 1 qu'il allait "appeler l'UMP pour proposer une union nationale".

Le Parti communiste (PCF), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et  le Parti radical de Gauche (PRG) ont également appelé à une "marche républicaine" samedi. La décision d'organiser l'événement a été prise mercredi lors d'une réunion entre Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, Jean-Luc Laurent, président du MRC et Jean-Bernard Bros du PRG.

Dans son allocution en début d'après-midi, Nicolas Sarkozy a de son côté affirmé son soutien au gouvernement, qui doit selon lui prendre des "mesures fortes" contre le terrorisme.

L'attaque contre l'hebdomadaire satirique a bouleversé le pays, l'opinion internationale et la classe politique française, qui a tout au long de la journée exprimé son effroi et sa colère. De nombreux rassemblements en hommage aux victimes sont actuellement en cours à Paris, Toulouse ou Bordeaux, et d'autres sont prévus dans la soirée et la journée de jeudi, à l'étranger également. 

[Edit 19h50 : ajout des précisions de Frédéric Péchenard]

Du rab sur le Lab

PlusPlus