Aurélie Filippetti relaie un article du Monde pour justifier son "combat" contre Amazon

Publié à 17h24, le 11 août 2014 , Modifié à 17h24, le 11 août 2014

Aurélie Filippetti relaie un article du Monde pour justifier son "combat" contre Amazon
Aurélie Filippetti à l'Assemblée Nationale © Reuters

Ce n'est pas un secret, Aurélie Filippetti n'est pas une grande fan d'Amazon. C'est même une des batailles principales de la Ministre de la Culture. Alors quand elle a lu l'article du Monde décrivant la bataille virulente que se livrent le géant américain d'un côté, l'éditeur Hachette de l'autre, son sang n'a fait qu'un tour. Et un tweet :

Au départ, il y avait un conflit entre Amazon et la filiale américaine du groupe Hachette. L'éditeur refusait de baisser le prix de ses livres électroniques à 9,99 €, ce qui s'inscrivait en faux par rapport à la stratégie de prix agressive du site de e-commerce. Seulement, au printemps dernier, Hachette a accusé Amazon de rendre plus difficile l'accès aux livres publié par l'éditeur. Il s'estimait victime d'allongement de délais de livraison, d'annulation de réductions qui lui portaient préjudice. S'en est suivie une guerre commerciale où Amazon a appellé les lecteurs à envoyer un mail au responsable américain des éditions Hachette et où une pétition anti-Amazon de deux pages a été publiée dans le New York Times par 900 auteurs parmi lesquels Paul Auster et Stephen King. 

Cette guerre américaine est légèrement différente de la bataille menée par Aurélie Filippetti. Mais la ministre de la Culture n'a jamais été une amie d'Amazon et encore moins depuis le mois de juillet. Le gouvernement a ardemment défendu la loi du 8 juillet 2014, surnommée "loi anti-Amazon", qui empêche la gratuité de la livraison pour les livres. Le 10 juillet, la firme américaine a envoyé un mail qui débutait par "chère lectrice, cher lecteur", qui dévoilait que les frais de livraison étaient désormais fixés à un centime par article. Un jeu d'enfant pour Amazon. 

La ministre avait déjà mis la fermeture des Virgin Megastore sur le compte de la concurrence déloyale d'Amazon. De son côté, Arnaud Montebourg avait inauguré en juin 2012 le troisième entrepôt français de la firme, à Chalon-sur-Saône ; une visite critiquée à cause de la politique fiscale de l'entreprise...

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