Bernard Accoyer justifie sa participation à l’émission décriée de D8 et réplique à François Fillon

Publié à 10h23, le 29 octobre 2014 , Modifié à 10h43, le 29 octobre 2014

Bernard Accoyer justifie sa participation à l’émission décriée de D8 et réplique à François Fillon
Bernard Accoyer et François Fillon. © Maxppp.

L’annonce d’une émission de D8 dite "de téléréalité" sur les hommes politiques, grimés pour être au contact des Français, a fait réagir. Un programme déjà mal embarqué qui fait déjà débat. Michèle Alliot-Marie et Geoffroy Didier, qui ont fait des essais maquillages, se sont finalement désistés. Et François Fillon, de son côté, a jugé que ce type de programme est "une perversion du débat politique".

Tu parles sans savoir, lui répond en substance ce mercredi 29 octobre Bernard Accoyer, l’un des politiques du casting qui ne s'est pas désisté. Invité de RFI, l’ancien président UMP de l’Assemblée a assumé sa participation à cette émission, assurant que "ce n’est pas de la téléréalité politique" mais "de l’immersion". Une nuance de taille selon lui.

Aussi lance-t-il à François Fillon :

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Je lui en parlerai directement pour lui expliquer et lui dire qu’il n’a pas compris ce qu’était cette émission qu’il n’a pas vu et sur laquelle il se fait une opinion déraisonnable.

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"J’observe, parmi ceux qui critiquent, qu’aucun d’eux n’a vu l’émission et bien peu me semblent avoir une expérience concrète professionnelle sur le terrain", attaque encore Bernard Accoyer qui qualifie cette expérience de "positive". Il s’explique :

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J’ai été immergé, anonymement, dans un service d’urgences pendant une demi-journée. C’est une expérience professionnelle que j’ai connue il y a quelques décennies. J’ai exercé ma profession pendant une trentaine d’années. J’y ai appris beaucoup de choses, non pas le B.A-BA, je le connaissais, mais j’ai vu ce qui s’est passé. J’ai vu la détresse de ceux qui viennent, de ceux qui prennent en charge, la complexité du système.

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"J’en tirerai des leçons dans les textes qui vont venir en discussion", conclut-il en défense de cette émission qu'il ne renie définitivement pas.

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