Catherine Deneuve juge "honteuses" les critiques de Sophie Marceau sur la vie privée de François Hollande

Publié à 18h20, le 16 avril 2014 , Modifié à 08h40, le 17 avril 2014

Catherine Deneuve juge "honteuses" les critiques de Sophie Marceau sur la vie privée de François Hollande
Montage Le Lab (Maxppp)

Catherine Deneuve s'invite (à nouveau) dans le débat politique. Après avoir recadré Philippe Torreton, qui avait critiqué l'exil fiscal de Gérard Depardieu, la comédienne française appelle Sophie Marceau à la retenue. 

L'actrice française révélée dans La Boumavait jugé que François Hollande était un "goujat" et un "lâche", au regard de ses récentes affaires de coeur. Son aînée lui répond dans la Nouvelle république, et juge ses critiques grossières. 

Voilà ce que déclare l'ancienne égérie de Jacques Demy :

Je trouve ça très grossier. Extrêmement grossier. Je suis étonnée de voir la facilité avec laquelle les gens – dont les journalistes – parlent du président de la République. Les couvertures des journaux avec "Flamby"... Je trouve ça honteux. Nous avons atteint un niveau de bassesse. Il y a quand même d'autres choses à dire !

C'est donc sur le terrain du respect de la fonction présidentielle que se place Catherine Deneuve. Celle qui a joué pour Bunuel et Truffaut appelle à plus de dignité lorsqu'on parle de François Hollande :

Je comprends qu'on puisse lui reprocher des choses mais pourrait-on rester sur un terrain un peu plus élevé, quand même ? Un 'goujat' et un 'lâche' ! On dirait qu'on parle du mari de sa meilleure amie qui vient d'être quittée... Je trouve ça incroyable.

Dernier taquet de Catherine Deneuve à l'égard de Sophie Marceau: elle l'invite à garder son vote pour elle.

Je ne parlerai pas du président de la République comme ça, que je l'aime ou pas. Et elle [Sophie Marceau] précise qu'elle n'a pas voté pour lui ? Mais ça ne regarde qu'elle ! Les isoloirs sont faits pour ça.

Catherine Deneuve avait, en décembre 2012, répondu sèchement à Philippe Torreton dans le dossier Depardieu. Elle avait critiqué ses "jugements l'emporte-pièces" et sa "mesquinerie ordinaire" dans une tribune à Libération.

Du rab sur le Lab

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