Depuis le Mexique, François Hollande assure que "la France n'abandonne personne" dans une allusion claire à l’affaire Versini

Publié à 22h44, le 10 avril 2014 , Modifié à 17h30, le 11 avril 2014

Depuis le Mexique, François Hollande assure que "la France n'abandonne personne" dans une allusion claire à l’affaire Versini
François Hollande et le président Mexicain Enrique Pena Nieto (Reuters)

EFFET TRIERWEILER – Il ne souhaitait pas l’évoquer mais François Hollande s’y est résolu. Jeudi 10 avril, depuis Mexico, le président français a fait une allusion claire à l’affaire Versini, du nom de cette mère dont les trois enfants sont retenus par leur père au Mexique depuis janviers 2012 :

Il peut y avoir des ressortissants français qui, à la suite de séparations, de drames conjugaux, peuvent être séparés. Sachez bien que la France sera toujours à vos côtés, qu'elle n'abandonne personne, aucun ressortissant.

Laurent Fabius, qui accompagne François Hollande au Mexique, avait évoqué l’affaire quelques instants plus tôt :

La situation est très difficile sur le plan humain. Chacun comprend les problèmes lourds que cela pose pour une mère d'être séparée de ses enfants. […] En même temps c'est une situation très délicate qui est dans les mains de la justice mexicaine.

Jeudi 10 avril, sur Europe 1, Maude Versini avait lancé un appel au chef de l’État espérant que le voyage présidentiel soit, pour elle, "la solution", et que François Hollande lui ramènera ses enfants.

Mercredi 9 avril, l’ex-compagne de François Hollande Valérie Trierweiler avait réclamé l’action de la France dans cette affaire, plaçant la diplomatie française dans l’embarras alors que François Hollande se rend au Mexique pour une visite d’Etat d’apaisement après l’affaire Florence Cassez.

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