Dominique Bussereau tresse les louanges de Philippe Martin, "homme de qualité qui ne faisait pas de bruit"

Publié à 12h35, le 03 avril 2014 , Modifié à 12h35, le 03 avril 2014

Dominique Bussereau tresse les louanges de Philippe Martin, "homme de qualité qui ne faisait pas de bruit"
Dominique Bussereau. © Maxppp.

Dominique Bussereau n’est pas dans l’opposition systématique. Adversaire politique – terme qu’il dit "ne pas aimer" - de Ségolène Royal dans la région Poitou-Charentes, le député UMP et ancien ministre des Transports n’hésite pas, sur BFMTV ce jeudi 3 avril, à dire du bien de la nouvelle ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie . Mais sur la forme.

"Je considère que madame Royal parle bien de l’écologie", assure-t-il après avoir déjà loué son charisme et sa personnalité. Mais, ajoute-t-il, "elle ne la pratique pas réellement dans l’exercice des dossiers sur le terrain". 

Et d’insister :

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Je suis beaucoup plus réservé sur le fond.

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En revanche, il regrette déjà le départ de Philippe Martin du ministère de l’Ecologie. Un ministre qui n’a pas démérité dans un engagement désintéressé – pour paraphraser un tweet désormais célèbre -, selon Dominique Bussereau, qui délivre également des bons points à Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et ex-ministre de l’Ecologie démissionnée par Jean-Marc Ayrault :

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Alors que Philippe Martin, qui vient de partir après neuf mois et c’est dommage parce que c’est un homme de qualité, il ne faisait pas de bruit, il n’était pas dans les médias mais il bossait réellement comme l’a fait Delphine Batho qui a été virée précipitamment.

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BONUS : Bussereau <3 les jeunes députés PS

Le président du Conseil général de Charente-Maritime trouve "bien" le nouveau gouvernement Valls de seize ministres. Ce sont "de grands professionnels de l’action publique", salue-t-il, tout en déplorant le manque de renouvellement. Car, selon lui, il y a beaucoup de talents au sein des nouveaux députés PS qu’il côtoie depuis 2012.

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J’ai remarqué à l’Assemblée depuis 2012 beaucoup de nouveaux visages, d’hommes et de femmes brillants, qui auraient leur place au gouvernement. Ils vont peut-être rentrer dans des secrétariats d’Etat, mais c’est dommage de retrouver le gouvernement Mitterrand d’après 81.

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Du rab sur le Lab

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