Emmanuelle Cosse appelle les cadres d'EELV à se calmer et à "respirer un bon coup"

Publié à 19h29, le 10 mars 2015 , Modifié à 19h59, le 10 mars 2015

Emmanuelle Cosse appelle les cadres d'EELV à se calmer et à "respirer un bon coup"
© Captures d'écran / Public Sénat/ montage LE LAB

STOP - Emmanuelle Cosse lance un quasi appel à méditer aux cadres de son parti. Invitée mardi 10 mars de l'émission Preuves par 3 sur Public Sénat, la secrétaire nationale d'EELV leur demande de se calmer. Elle leur dit :   

Il va falloir que tout le monde respire un bon coup

Visés : les cadres du parti qui s'affrontent par médias interposés sur un participation ou non au gouvernement. La patronne du parti reprend ainsi la parole après un échange aigre-doux entre Cécile Duflot et François De Rugy. L'ex ministre du logement dans Libération appelait lundi à l'émergence d'une nouvelle force politique, réitérant son opposition à un retour des écolos au gouvernement. Réponse de François De Rugy, coprésident du groupe à l'Assemblée, ce mardi 10 mars, qui estime qu'elle enterre *un peu* EELV.

Emmanuelle Cosse, pour sa part, estime que, non, Duflot n'a pas signé l'acte de décès d'EELV mais que la question de la participation au gouvernement reste posée.  

Elle les renvoie dos-à-dos :  

Chacun s'amuse aujourd'hui à faire de la politique fiction ! Le moment, c'est les élections départementales !

  
La question de la participation se posera après, en fonction notamment des résultats des élections départementales, explique Emmanuelle Cosse. Si le résultat est "difficile pour la gauche et les écolos, il faudra avoir une capacité à dire quelque chose", estime-t-elle. Dire quelque chose en fonction "d'un contrat de gouvernement", "d'un chemin" et de "marges de manœuvre."

Parmi les impératifs : porter des "politiques écolos", comment fermer Fessenheim, la question des filières vertes ou encore les institutions avec l'instauration de la proportionnelle.

Ce sont des sujets que nous avons fixés. Nous tournons autour de ces points depuis 2011, sur lesquels il faut qu'on avance dans ce pays.

 

"Moi je n'exclus rien", ajoute la candidate aux régionales en Ile-de-France. Elle n'exclut rien mais pose des conditions. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus