En 2011, Hollande promettait des primaires pour 2017 s'il était élu président de la République

Publié à 09h53, le 21 novembre 2014 , Modifié à 11h15, le 21 novembre 2014

En 2011, Hollande promettait des primaires pour 2017 s'il était élu président de la République
En 2011, François Hollande promettait une primaire à gauche pour 2017 © Reuters / Christian Hartmann

ARCHIVES - Il reste encore une moitié de quinquennat à François Hollande, mais son éventuelle candidature pour 2017 fait débat. Et comme tout le monde au PS ne le voit pas comme le "candidat naturel de la gauche", certains - y compris au gouvernement - plaident pour une primaire. Comme en 2011. 

Tiens, tiens. 2011, c'est aussi le moment où François Hollande, alors finaliste de la primaire face à Martine Aubry, promettait l'organisation d'une primaire à gauche pour 2017 s'il était élu président de la République. Il le disait très clairement dans une interview au Parisien, comme l'a repéré le blog À Perdre La Raison jeudi 20 novembre.

Voici ce qu'expliquait alors François Hollande : 

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- Le Parisien : Si vous êtes président, y aura-t-il des primaires pour 2017 ?



- François Hollande : Oui. C'est un principe désormais inscrit dans le temps et l'espace politique. 

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Il ajoutait que le Président sortant d'alors, Nicolas Sarkozy, "devrait" s'y soumettre également. Tout en "comprenant sa prudence" face aux éventuelles difficultés qu'il rencontrerait :

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Nicolas Sarkozy devrait se l'appliquer, mais il ne serait pas sûr d'être désigné. Je comprends sa prudence…

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Aujourd'hui, François Hollande "commence à réfléchir" à cette éventualité et n'est "ni pour ni contre", expliquait un de ses proches à Europe 1, jeudi 20 novembre. Si cette primaire permettrait, comme il le souhaite, d'éviter la multiplication des candidatures à gauche et donc de se prémunir contre un nouveau 21 avril, le chef de l'État craint cependant de devenir la cible privilégiée de tous ses concurrents dans ce processus de sélection.

Pour y échapper, le président veut notamment "faire revenir les Verts au gouvernement pour éviter une candidature écologiste", toujours selon Europe 1. Reste à savoir ce qu'en pensent Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé, qui ne cachent plus leurs ambitions respectives pour 2017.

[Edit 11h10 : ajout de la mention "comme l'a repéré le blog À Perdre La Raison"]

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