#COMPOL - Problème : comment accueillir le président de la République un jeudi matin lorsqu'on est étudiant en première et que l'on a cours en même temps ? Eh bien il suffit de demander à François Hollande de signer son mot d'absence et vous autoriser ainsi à sécher. Le chef de l'État répondra favorablement à la demande, comme il l'a fait ce jeudi 9 octobre, en déplacement à Angoulême.
Le chef de l'État effectuait son premier déplacement en région depuis celui à l'Ile de Sein, fin août (vous vous souvenez ?). C'est là qu'il a signé le mot d'absence d'un élève venu l'attendre, comme l'a repéré un journaliste de BFMTV.
C pas banal, Francois Hollande a signé le mot d'absence d'un lycéen venu attendre son arrivée #Angouleme cc @BFMTVpic.twitter.com/INqexY0xcN
— Adrien Gindre (@agindre) 9 Octobre 2014
Voici ce qu'on peut lire au-dessus de la signature du président :
Merci d'excuser l'absence de 1ère S.S.I au lycée Charles A. Coulomb, le motif étant l'accomplissement de leur devoir civique pour la visite de Monsieur le président de la République.
Comme l'a relevé une journaliste du Point, François Hollande avait l'habitude de signer les mots d'absence lors de ses déambulations au cours de la campagne présidentielle. Mais, à l'époque, il n'était pas chef de l'État.
@Vivien_Vergnaud Haha, il le faisait déjà pendant la campagne :)
— Charlotte Chaffanjon (@CChaffanjon) 9 Octobre 2014
À noter que Barack Obama lui aussi a déjà signé le mot d’absence d'une petit fille venue assister à une cérémonie officielle à la Maison Blanche.
Ces hommes politiques sont vraiment sympas avec les lycéens. Quand ils ne signent pas leur mot d'absence, ils les aident carrément pour leur devoir, comme l'avait fait en janvier 2014 Jean-Marc Ayrault. Un ado avait raconté sur son compte twitter, qu'il préparait un "contrôle" sur "Clemenceau, Léon Blum et l’accord de Matignon". Et le Premier ministre de l'époque lui avait répondu ceci :
.@Matt_Styfler Bon courage pour le contrôle sur les Accords de @Matignon ! Je vous envoie le texte pour réviser http://t.co/Yee2d0Wsen
— Jean-Marc Ayrault (@jeanmarcayrault) 23 Janvier 2014