L’élection de Philippe Vigier, député d'Eure-et-Loire, à la présidence du groupe UDI à l’Assemblée nationale passe mal du côté de François Sauvadet, également candidat. Le député de Côte d’Or s’est ému de sa défaite, accusant Jean-Louis Borloo de l’avoir fait perdre :
Je me félicite de voir Jean-Louis Borloo retrouver l'énergie nécessaire pour faire l'élection au groupe UDI au détriment de la parole donnée...
Une accusation en règle menée par François Sauvadet à l’adresse de l’ancien patron de l’UDI, retiré de la vie politique pour raisons de santé.
Contacté par Le Lab, le groupe parlementaire UDI ne souhaite pas faire de commentaire.
Philipe Vigier a été élu, mardi 15 avril, président du groupe UDI à l’Assemblée nationale, recueillant 16 voix contre 12 pour François Sauvadet.
François Sauvadet a poursuivi devant la presse, relayé par l'AFP :
On voit la renaissance des petites boutiques, des chapelles, des accords de coin de table. Il y a quelques mois [Jean-Louis Borloo] n'était pas du tout sur cette ligne-là.
Sur son blog, il a dit craindre le pire pour l'élection du président de l'UDI à venir d'ici l'automne et vise Hervé Morin, le président du Nouveau centre :
Le résultat du scrutin (...) démontre que l’UDI n’est pas devenu ce grand parti unifié de centre-droit que j’avais rêvé avec Jean-Louis Borloo au moment de sa création.
Cela augure de combats fratricides pour la présidence de l’UDI dont l’élection pour la présidence de groupe était la première étape. Hervé Morin ne s’en est d’ailleurs pas caché.
Papier actualisé le 16 avril avec les déclarations de François Sauvadet devant la presse et son billet de blog.