Gérald Darmanin dénonce "la politicaillerie" de Cambadélis et demande à Valls de condamner ses propos contre Sarkozy

Publié à 08h54, le 20 janvier 2015 , Modifié à 11h15, le 20 janvier 2015

Gérald Darmanin dénonce "la politicaillerie" de Cambadélis et demande à Valls de condamner ses propos contre Sarkozy
Gérald Darmanin. © PHILIPPE HUGUEN / AFP

BAZOOKA – La question de savoir si l’unité nationale a volé en éclat se pose-t-elle encore ? "Ils n’ont pas été bons" dans la gestion des attentats. Le réquisitoire, acide, est signé Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, et vise Nicolas Sarkozy – qui ne veut pas parler au numéro 1 de Solférino – et Marine Le Pen. Via deux communiqués, signés du porte-parole Sébastien Huygue puis de Laurent Wauquiez, numéro 3 de parti, l’UMP a répliqué, accusant le député PS de Paris de tenir des propos "affligeants" et de mettre fin à l’unité nationale.

Ce mardi 20 janvier, le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin a poursuivi la fronde anti-Cambadélis. Sur France Inter, l’ex porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP a jugé les propos du patron du PS "consternants". Ils mettent un terme, selon lui, à l’unité nationale et il demande à Manuel Valls de "condamner" ces déclarations :

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Ses propos sont consternants et mettent fin à l’unité nationale politique de notre pays. Le premier secrétaire du Parti socialiste montre qu’il préfère son parti à son pays, qu’il confond unité nationale et campagne électorale. Je crois que le Premier ministre cet après-midi à l’Assemblée devrait les condamner avec la plus grande fermeté.

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Il enchaîne :

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Sinon, évidemment, cela voudrait dire qu’une partie du PS considère que ces attentats tombent à point nommé pour la campagne électorale départementale et après les régionales qui arrivent.

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Si, selon Gérald Darmanin, François Hollande et Nicolas Sarkozy "ont démontré qu’ils savaient incarner l’unité nationale", ce n'est pas le cas de Jean-Christophe Cambadélis qui est tombé, lui, "dans la politicaillerie". Et de répéter qu’il devait "être condamné avec la plus grande fermeté par le Premier ministre". Sera-t-il entendu par Manuel Valls ? Réponse lors des questions au gouvernement.

[BONUS] Non au travail du dimanche

La loi Macron divise l’UMP. Plusieurs parlementaires du parti de Nicolas Sarkozy sont prêt à soutenir le texte porté par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron. Et ce même si Nicolas Sarkozy a demandé à ses parlementaires de s’y oppose "en bloc".

Secrétaire général adjoint de l’UMP, Gérald Darmanin "n’exclut rien" et pourrait s’abstenir sur ce texte. Voter pour ? "N’exagérons rien", dit le député UMP "amusé" par une loi "d’inspiration de droite" et qui s’oppose par ailleurs au travail dominical, contrairement à une large majorité de son parti :

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Je suis défavorable au travail le dimanche. Et suis peut-être minoritaire dans ma famille politique. Et favorable à d’autres dispositions. Je n’exclus rien, je suis député du peuple et pas député de l’UMP même si je représente les couleurs de l’UMP.

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Du rab sur le Lab

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