Jean-Marc Ayrault défend l'indépendance de la justice: "ce n'est plus comme du temps de Nicolas Sarkozy"

Publié à 11h40, le 11 mars 2014 , Modifié à 17h27, le 11 mars 2014

Jean-Marc Ayrault défend l'indépendance de la justice: "ce n'est plus comme du temps de Nicolas Sarkozy"
Montage captures BFM TV

Non, Christiane Taubira n'a pas donné l'ordre d'écouter Nicolas Sarkozy. Non, elle n'était pas non plus au courant que les juges avaient placé l'ancien président sur écoutes. François Hollande non plus. Voilà le message martelé par Jean-Marc Ayrault, ce 11 mars, en marge de l'Assemblée nationale et interrogé par BFM TV. 

Le Premier ministre assure que l'opposition fait preuve "d'instrumentalisation" en assurant que François Hollande était forcément au courant de ces écoutes. Et Jean-Marc Ayrault d'attaquer l'opposition bille en tête :

Il se trouve que les règles de comportement ont changé. Certains s'imaginent que c'est comme avant. Ce n'est plus comme avant, ce n'est plus comme du temps de monsieur Sarkozy. C'est ça qui a changé et qui a l'air de dérouter. [...]

L'opposition raconte n'importe quoi, parce que l'opposition est dans la difficulté. Elle ne sait plus comment s'en sortir. Pour les Français, ce qui est très important, c'est qu'ils soient convaincus qu'il n'y a pas deux justices. Une justice pour les puissants, et une justice pour les autres, l'immense majorité des Français. [...]

Jean-Marc Ayrault défend l'indépendance de la justice et affirme que "personne n'est au-dessus des lois" :

Ce qui est important pour les Français, c'est qu'ils soient convaincus qu'il n'y a pas deux justices: une justice pour les puissants et une justice pour les autres. C'est à dire l'immense majorité des Français.

Le Premier ministre donne ensuite la "garantie" qu'il n'y a eu de la part de Christiane Taubira aucune "immixtion" dans le fonctionnement de la justice.

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