LONG LONG RENDEZ-VOUS - Après les attentats de Paris, début janvier, et la percée de Daesh, Bruno Le Maire avait pris une position forte : il voulait "réexaminer nos choix diplomatiques". Notamment avec le Qatar et l’Arabie saoudite . L’objectif du député UMP ? "Ne plus avoir pour alliés" des Etats qui pourraient soutenir financièrement "des filières ou des discours terroristes".
D’après un confidentiel du Figaro de ce mardi 10 mars, le finaliste de l’élection pour la présidence de l’UMP, battu par Nicolas Sarkozy, va recevoir ce mardi à l’Assemblée nationale l’ambassadeur du Qatar, Meshal Ben Hamad al-Thani. Une rencontre organisée à la demande de l’ambassadeur qatari en personne.
Sur ce sujet, Bruno Le Maire a également légèrement réécrit l’histoire , en affirmant avoir proposé dès 2012 une mission parlementaire sur les liens entre Etats du Golfe et réseaux islamistes. Interrogé sur ce point, l'équipe de Bruno Le Maire précisait au Lab qu'à l'époque, en septembre 2012, le député "était déjà inquiet d'un possible financement des islamistes radicaux en France" et pensait que la mission parlementaire pourrait aborder ce point, sans se limiter à l'action du Qatar dans l'Hexagone : "ce type de mission d'information permet d'élargir la question posée au départ."