L'UMP a dépensé 24.000 € de billets d'avion pour Nadia Copé, la femme de Jean-François

Publié à 12h41, le 06 juillet 2014 , Modifié à 14h11, le 06 juillet 2014

L'UMP a dépensé 24.000 € de billets d'avion pour Nadia Copé, la femme de Jean-François
Nadia Copé avec Jean-François, le 25 mai au siège de l'UMP pour le résultat des élections européennes. (Vincent Isore/MaxPPP)

"TRAIN DE VIE" - L'UMP n'en finit plus avec les ennuis financiers. Le Journal du Dimanche publie ce 6 juillet quelques détails d'un audit qui devrait être remis lundi au secrétaire général de l'UMP Luc Chatel.

Les auditeurs y détailleraient "le train de vie de la maison Copé", selon l'hebdomadaire. Au sens large, puisqu'ils ont notamment découvert que le premier parti d'opposition a payé 27.000 euros de billets d'avion l'an dernier pour Jean-François Copé... Et 24.000 euros pour sa femme. Un haut cadre du parti explique au JDD :

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Au début de la présidence Copé, on avait fait prendre en charge les billets d'avion de Mme Copé par Génération France (le micro parti de Jean-François Copé), et après, Jérôme Lavrilleux avait dit qu'il s'en occupait ; apparemment c'est le parti qui a payé.

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Sur son compte Twitter, le journaliste du Figaro Jean-Baptiste Garat a publié une réaction de l'entourage de Jean-François Copé, vers 13h :

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Copé n'a jamais caché qu'il était régulièrement accompagné par Nadia. Ce n'était pas le cas de Mmes Sarkozy ou Juppé ?

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"Mme Copé se déplaçait dans des visites officielles, en application de la doctrine mise en place par les prédécesseurs" de Jean-François Copé, indique l'entourage du député-maire de Meaux, cette fois à l'AFP. Nadia Copé aurait, selon cette source, joué un "rôle de représentation".

Plus étonnant, le parti a par ailleurs rémunéré Geoffroy Didier, cofondateur du courant sarkozyste de la Droite forte, à hauteur de 6.200 euros mensuels nets en tant que "collaborateur de Brice Hortefeux".

Selon le JDD, l'audit évaluerait la dette de l'UMP à quelque 80 millions d'euros, bien au delà des "55 millions d'euros" avancés par Jean-François Copé en mars dernier et qui devaient être remboursés d'ici à 2017.

Pour la deuxième année consécutive, le parti est pourtant incapable de régler ses échéances bancaires et va devoir contracter une sorte de prêt pour régler les intérêts de l'emprunt précédent, explique l'hebdomadaire.

[Edité 13h avec réaction de l'entourage Copé]

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