Le 13 juillet, une manifestation pro-palestinienne dégénérait, provoquant notamment des affrontements devant une synagogue rue de la Roquette à Paris. Plusieurs versions de ces heurts se sont opposées , dont celle de la Ligue de défense juive (LDJ), un mouvement sioniste extrémiste présent sur place et accusé par certains d'avoir attisé les tensions.
Après les nouveaux débordements – qualifiés de "nouvel antisémitisme", par Manuel Valls - en marge des manifestations pro-Gaza interdites, à Paris puis à Sarcelles le week-end du 19 juillet, le député communiste Jean-Jacques Candelier s’en prend à cette organisation.
Dans une lettre ouverte à François Hollande sur la situation en Palestine et sur les interdictions de manifester dans certaines villes de France, publiée sur Facebook le 19 juillet , Jean-Jacques Candelier demande expressément la dissolution de la LDJ, qualifiant l’organisation de "barbare" et rappelant qu’elle est interdite aux Etats-Unis mais aussi en Israël .
"J’en profite pour réclamer la dissolution administrative de la Ligue de Défense Juive, organisation criminelle, classée organisation terroriste par le FBI, et interdite d'activité en Israël comme aux États-Unis. L'impunité de ces barbares dont le seul but est de créer un amalgame entre judaïsme et sionisme est inacceptable.
"
L’élu Front de gauche du Nord réitère sa demande, ce lundi 21 juillet sur Twitter, interpellant ce coup-ci Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur et qualifiant cette fois-ci la LDJ "d’organisation criminelle fasciste".
J'interroge Ministre de l'Intérieur sur la dissolution administrative de la #LDJ (Ligue de Défense Juive), organisation criminelle fasciste.
— J-J Candelier (@jjcandelier) 21 Juillet 2014