Le long silence de Ségolène Royal à propos de la gestion du cas Rémi Fraisse par l'exécutif

Publié à 11h40, le 02 novembre 2014 , Modifié à 13h07, le 02 novembre 2014

Le long silence de Ségolène Royal à propos de la gestion du cas Rémi Fraisse par l'exécutif
Ségolène Royal le 2 novembre 2014 / Capture d'écran le Lab via i-Télé

Ségolène Royal était restée discrète sur le dossier du barrage de Sivens et le drame qui en a découlé avec le décès d'un jeune militant Rémi Fraisse dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre. Invitée du Grand Rendez-vous d'Europe 1, i>Télé, Le Monde du dimanche 2 novembre, la ministre de l'Écologie est revenue d'abord sur le chantier en cours en précisant qu'il "ne serait plus possible aujourd'hui"

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Il y a eu manifestement une erreur d'appréciation. La durée de la réalisation, d'obtention d'autorisations, des délais, est beaucoup trop longue sur ce type d'équipement, ce qui fait qu'au moment où les travaux commencent, souvent les ouvrages sont périmés. Aujourd'hui, une décision de construction d'un ouvrage tel que celui-ci ne serait plus possible.

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Mais c'est surtout la gestion du cas Rémi Fraisse qui a *légèrement* gênée l'ancienne candidate à la présidentielle de 2007. Interrogée sur le manque de réactions immédiates de l’exécutif dans le dossier, Ségolène Royal a d'abord invoqué le respect de l'enquête pour expliquer ce retard, qui avait entraîné de nombreuses réactions . Mais, relancée sur le sujet et notamment sur le manque de compassion du gouvernement, la ministre de l'Écologie répond sur le bout du lèvre avant de laisser un silence évocateur.

Une vidéo que le Lab a isolée pour vous:



Comme le relève Antonin André, l'exécutif avait, à l'inverse, été très rapide pour réagir face à l'incendie de la maison de la Radio le vendredi 31 octobre

#DÉMISSION DE JACQUES VALAX*

Les propos tenus par Ségolène Royal ont entraîné dans la foulée la réaction de Jacques Valax à i>Télé, député PS mais également membre du Conseil Général du Tarn, département qui abrite le projet:

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Je suis scandalisé de l'aplomb avec lequel la ministre aujourd'hui tranche le problème. [...]  Je ne vous cache pas que si ce projet devait être "ramonné", je démissionnerais de mon poste de conseiller général.  

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Interrogé sur sa volonté de suivre la même logique pour son mandat de député, Jacques Valax répond par la négative invoquant des "intérêts nationaux". Pour rappel, le siège de conseiller général de Jacques Valax sera soumis à réélection en 2015.

Une réaction à retrouver en vidéo ci-dessous: 



* [EDIT à 12h24]

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