Le très aigu sens de la com' de Virginie Calmels, ex-patronne d'Endemol et dauphine d'Alain Juppé

Publié à 09h24, le 12 mars 2015 , Modifié à 09h40, le 12 mars 2015

Le très aigu sens de la com' de Virginie Calmels, ex-patronne d'Endemol et dauphine d'Alain Juppé
Virginie Calmels sur France inter en janvier 2015 et sur Europe 1 en mars 2015. © images France inter et Europe 1.

On connaît encore très peu Virginie Calmels, dauphine d'Alain Juppé depuis les municipales de 2014. Une chose est sûre, celle qui fut patronne d'Endemol jusqu'en 2013 a un sérieux sens de la communication. Il ne lui a donc pas échappé que, désormais, la radio, c'est filmé. Et depuis un mois, la radio la demande.

La désormais adjointe au maire chargée de l’Économie à Bordeaux, conseillère d'Alain Juppé durant sa campagne de 2014 et toujours éminence grise en vue de celle de 2017, commence à attirer la curiosité des médias. On a pu l'entendre (et la voir) sur France inter le 7 janvier, puis sur Europe 1 ce 12 mars. Et, sens du détail oblige, sa tenue était assortie au studio à chaque fois. Voyez plutôt :



Pas de hasard là-dedans. Avant d'être engagée en politique, Virginie Calmels était une femme de télévision. A l'époque de Loft Story et de la Star Academy, elle prend la tête d'Endemol France puis devient directrice générale d'Endemol Monde, groupe de production TV expert en téléréalité. Deux postes qu'elle quitte en janvier 2013. La même année, à 43 ans, elle recroise le chemin du maire de Bordeaux qui l'intégrera dans son équipe de campagne pour la municipale. Elle le suit désormais dans son chemin vers la présidentielle.

On la trouve derrière le plan com' de celui qui a souvent été considéré comme un austère qui ne se marre pas - ce n'est pas Bernadette Chirac qui dira le contraire - marqué par exemple par sa grande interview au très branché Les Inrocks. Il y affirmait par exemple qu'il ne reviendrait pas sur le mariage gay.

Politiquement, Virginie Calmels se décrit comme "libérale" mais "de la droite sobre". "Si j'étais américaine, je serais démocrate", expliquait-elle au Scan en décembre. Elle n'a pas sa carte à l'UMP et ne compte pas la prendre.

Retour sur son passage à Europe 1 ce 12 mars. Virginie Calmels y défend la ligne de son candidat Juppé, "l'homme qu'il nous faut", "le seul rempart contre le FN" à ses yeux. Comme lui, elle fustige la ligne du "ni-ni" aux élections et critique Christiane Taubira "mais pour sa politique, pas pour sa personne". Enfin, elle assure qu'elle "n'a pas de plan de carrière". Une entrée sans fausse note dans le monde des médias avec sa nouvelle tenue de femme politique.

Du rab sur le Lab

PlusPlus