Les années lycée d'Emmanuel Macron : il "écrivait tout le temps des poèmes"

Publié à 13h30, le 19 octobre 2014 , Modifié à 13h30, le 19 octobre 2014

Les années lycée d'Emmanuel Macron : il "écrivait tout le temps des poèmes"
Emmanuel Macron à Bercy, le 15 octobre 2014. (Reuters/Charles Platiau)

QUEL POETE - Vous vous rappelez, au lycée, de cet(te) élève un peu agaçant(e), souvent au premier rang, qui avait toujours la bonne réponse aux questions du prof et toujours les meilleures notes à la fin du trimestre ? C'était peut-être vous d'ailleurs... Eh bien au lycée "La Providence" d'Amiens, cet élève s'appelait Emmanuel Macron.

L'ancien Secrétaire général adjoint de l'Elysée, devenu ministre de l'Economie à la faveur du départ d'Arnaud Montebourg, s'était vu surnommé "Monsieur superlatif" par le quotidien Le Monde, parce que "tous ou presque en parlent au superlatif".

Et selon Le Parisien du 19 octobre 2014, ça a commencé très tôt. Dès le lycée, donc, Emmanuel Macron "était une tête, un vrai génie", selon un ancien camarade d'école. "Il traînait toujours avec la même bande de premiers de la classe", dit un autre.

Par contre, les superlatifs sont inversement proportionnés concernant l'apparence du jeune homme, dans la bouche de cet ancien camarade plutôt vachard :

Il ressemblait à rien. Pas vraiment soigneux et avec une sacrée tignasse sur la tête. Il avait 16 ans... mais en faisait 13.

Pas de quoi faire oublier le talent d'Emmanuel Macron aux yeux de sa prof de français, devenue sa femme quelques années plus tard. Un ancien de "la Prov", toujours cité par Le Parisien :

En classe, elle le citait tout le temps en exemple. Elle était totalement subjuguée par ses talents d'écriture.

Et c'est là qu'on apprend qu'Emmanuel Macron, titulaire d'un Bac scientifique (entre autres nombreux diplômes), était aussi plutôt à l'aise avec... la poésie :

Il écrivait tout le temps des poèmes et elle les lisait devant tout le monde.

Et quand il prenait la parole en public, le futur ministre de l'Economie - fustigé depuis pour avoir qualifié certains salariés de l'usine Gad d'"illettrés" - ne laissait déjà pas insensible. Un de ses camarades :

C'était en 3e, il y avait eu une cérémonie de remise de prix pour la fin d'un stage. Bien sûr, il a eu le premier prix. En arrivant sur l'estrade, face à 500 élèves, il a pris le micro et dit qu'il avait trouvé son stage "intéressé et intéressant". Ça a fait rire toute la salle.

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