Les petits cours d’Histoire du professeur Claude Bartolone

Publié à 15h22, le 15 août 2014 , Modifié à 15h32, le 15 août 2014

Les petits cours d’Histoire du professeur Claude Bartolone
Claude Bartolone © REUTERS/Charles Platiau

Comme certains membres du gouvernement, Claude Bartolone aime l’Histoire. Et il ne manque jamais l’occasion de partager sa passion. Ce vendredi 15 août, 70 ans après le Débarquement en Provence, le président de l’Assemblée nationale revient, sur son blog, sur cet épisode de la seconde guerre mondiale. Avec une précision rare.

Claude Bartolone étale ainsi les chiffres, forcément impressionnants :

Le 14 août au soir, l’opération Anvil Dragoon commence. 1.370 navires s’approchent des côtes, entre Toulon et Cannes. 5.000 parachutistes sont prêts à soulager leurs frères combattants de l’Ouest. Aux côtés du général américain Patch, le général de Lattre de Tassigny, bientôt maréchal, assure avec ses troupes la libération de la France par elle-même. […]



Le choc sera terrible. 30.000 morts du côté des Alliés, 120.000 du côté des Allemands. L’Histoire égrène les chiffres des pertes comme un économiste égrène des points de PIB. La science est parfois une cruelle abstraction.

Cet anniversaire est surtout l’occasion pour le président de l’Assemblée de saluer l’action des soldats africains qui ont pris part au Débarquement en Provence :

Aujourd’hui citoyens algériens, tunisiens, marocains, sénégalais, tchadiens, nigériens, ivoiriens, maliens, ils traversèrent la Méditerranée pour affronter un ennemi implacable dont ils triomphèrent de la détermination par un courage sans faille.

Mais l’attrait de Claude Bartolone pour l’Histoire ne saurait se limiter à la seule seconde guerre mondiale. Le 10 août, il avait écrit sur cette "date fondatrice de l’Histoire de France dont les écoliers apprennent les péripéties et les gloires, le 10 août 1792", "cette journée qui conduisit à la chute de la royauté en France".

Voici ce qu’il avait notamment écrit :

La famille royale savait qu’une émeute était imminente. Le peuple parisien ne faisait plus confiance à un roi dont les relations avec l’ennemi prussien et autrichien étaient évidentes. […] Les gardes suisses du palais des Tuileries, en tirant au canon sur le peuple, confirmèrent la trahison royale. Dès le matin, Louis XVI dut se réfugier avec sa famille au sein de l’Assemblée nationale. La France s’était libérée elle-même. […] Le 14 juillet, c’était la liberté ; le 10 août, c’était l’égalité.

Du rab sur le Lab

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