Valls répond à Netanyahou : "une campagne électorale n'autorise pas n'importe quelle déclaration"

Publié à 08h52, le 16 février 2015 , Modifié à 08h55, le 16 février 2015

Valls répond à Netanyahou : "une campagne électorale n'autorise pas n'importe quelle déclaration"
Manuel Valls © Captures d'écran RTL

Après un week-end marqué par les attentats de Copenhague et la profanation d'un cimetière juif dans le Bas-Rhin, Manuel Valls tient à rassurer, ce lundi 16 février sur RTL, la communauté juive de France.

"La France est blessée", commence le Premier ministre. Il ajoute, à destination des juifs de France :

La France ne veut pas votre départ. La France vous dit une nouvelle fois son amour, son soutien, sa solidarité. Cet amour est bien plus fort que les actes de haine, fussent-ils répétés. Mais la maison des Français juifs, c'est la France.

Une réponse au Premier ministre israélien qui a réinvité les Juifs de France à rejoindre Israël. D'ailleurs, le chef du gouvernement français ne se prive pas de dénoncer les propos de son homologue. Il dit : 

Quand on est en campagne électorale, ça ne veut pas dire s'autoriser à n'importe quelle déclaration.

Et, pour prouver que la place des Français juifs est en France, Manuel Valls prend l'exemple des cimetières juifs. "La preuve la plus terrible qui soit, symbolique, c'est que leurs cimetières sont en France", dit-il.

Il ajoute :                     

Un juif qui part de France, c'est un morceau de France qui s'en va.

La profanation d'un cimetière juif, dimanche 15 février, à Sarre-Union, a provoqué l'indignation unanime de la classe politique.

Le député PS du Bas-Rhin Philippe Bies a dressé un parallèle entre la profanation du cimetière juif et le poids du Front national dans la région.

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