Carlotti aurait "bien eu besoin d'un copain" le soir de son éviction du gouvernement

Publié à 19h13, le 21 août 2014 , Modifié à 19h46, le 17 octobre 2014

Carlotti aurait "bien eu besoin d'un copain" le soir de son éviction du gouvernement
Marie-Arlette Carlotti, le 28 février 2013 © PHOTOPQR/OUEST FRANCE

LA SOLITUDINE - Perdre sa place au gouvernement est souvent un moment difficile sur le plan émotionnel. Marie-Arlette Carlotti en a fait l'expérience à l'occasion du changement de gouvernement, en avril dernier. Dans des propos rapportés par L'Opinion jeudi 21 août, l'ancienne ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion raconte les heures qui ont suivi l'annonce de son remplacement par Ségolène Neuville, suivant sa défaite aux élections municipales de mars.

Après avoir participé "en sachant que c'était la dernière fois" au conseil des ministres, mercredi 2 avril, la députée des Bouches-du-Rhône a pris le soir-même un train pour Marseille. Et c'est dans ce TGV que la solitude a rattrapé la désormais ex-ministre, selon L'Opinion :

Quand je me suis retrouvée assise seule dans le TGV, j’aurais bien eu besoin d’un copain.

Le quotidien rapporte par ailleurs que la succession entre la ministre déléguée et la secrétaire d'État s'est passée "dans l'indifférence générale" : "Il n'y a pas eu de passation de pouvoir entre Marie-Arlette Carlotti et Ségolène Neuville. La première était déjà repartie à Marseille, dont elle est l’élue. La seconde, parfaitement novice, n’y a même pas songé."

Et si elle dit avoir commencé "à préparer les dossiers pour le remplaçant" dans les jours précédant son limogeage, Marie-Arlette Carlotti n'avait visiblement pas potassé le CV de Ségolène Neuville. Voilà sa réaction en découvrant, à la télévision, le nom de celle qui allait lui succéder :

Sur le coup, je me suis dit : “C’est qui ?”

Du rab sur le Lab

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