Marine Le Pen accepte de débattre avec Martin Schulz sur le plateau de "Des Paroles et des Actes" le 22 mai

Publié à 15h24, le 08 mai 2014 , Modifié à 08h09, le 09 mai 2014

Marine Le Pen accepte de débattre avec Martin Schulz sur le plateau de "Des Paroles et des Actes" le 22 mai
Marine Le Pen sur le plateau de "Des Paroles et des Actes", en avril 2014 (Captures d'écran France 2)

INFO LAB – Finalement, Marine Le Pen accepte débattre avec Martin Schulz sur le plateau de Des paroles et des Acte, le jeudi 22 mai. Elle avait refusé de débattre avec lui lors d'une précédente émission, le 10 avril. 

Contactée par Le Lab, la présidente du Front national assure que, si la demande de Jean-Christophe Cambadélis de laisser sa place lors du débat organisé avant les européennes au candidat des socialistes à la tête de la Commission européenne est acceptée par France 2, elle participera "bien sûr" au débat.

Mais cela n’empêche pas Marine Le Pen, candidate FN dans le Nord-Ouest aux élections européennes, de critiquer la démarche du premier secrétaire du PS :

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[C’est] symptomatique que le PS envoie un Allemand pour débattre de l’avenir de la France !

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Jeudi 8 mai, Jean-Christophe Cambadélis s’est désisté de l’émission Des paroles et des actes, sur France 2, au profit du socialiste allemand. Dans un courrier adressé à France Télévisions et aux deux rédacteurs en chef de l’émission, il explique que l’organisation initiale du débat pose "un problème du point de vue de l’égalité de traitement aux élections européennes".

De fait, ce débat devait accueillir les dirigeants des grands partis politiques français., des dirigeants qui, selon Jean-Christophe Cambadélis, "vont re-nationaliser une campagne qui doit être européenne".

Il ajoute que la présence de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon pose également problème de "visibilité médiatique" par rapport aux autres candidats dans les régions où ils se présentent.

Le 10  avril, Marine Le Pen avait refusé de débattre avec Martin Schulz sur le plateau de Des Paroles et des Actes. Quatre jours plus tard, sur LCI / Radio Classique, elle avait expliqué son choix :

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Je ne vois pas d’intérêt de discuter avec des étrangers dans une campagne nationale. Je suis pour la suppression de la Commission européenne. Par conséquent, aller donner une légitimité au futur président - peut-être - de la Commission européenne, en débattant avec lui, ça n’a aucun sens. […]


En quoi, alors que je suis souverainiste, que je me bats justement pour que mon pays reprenne sa liberté, reprenne sa souveraineté, j’accepterais de voir les socialistes se défiler en envoyant un Allemand pour débattre contre moi ? […]


C’est [Martin Shulz, NDLR] n’importe qui.

"

Du rab sur le Lab

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