Marine Le Pen estime que l'immigration met à mal "la sécurité sanitaire" de la France

Publié à 13h40, le 30 août 2014 , Modifié à 13h40, le 30 août 2014

Marine Le Pen estime que l'immigration met à mal "la sécurité sanitaire" de la France
Montage Le Lab © Captures BFM TV

Elle ne fait pas un seul discours sans aborder le sujet. Marine Le Pen, présidente du Front national, a fait sa rentrée politique ce 30 août dans le village de Brachay, dans la Haute-Marne. L'occasion pour elle de taper à nouveau sur ce qu'elle appelle "l'immigration de masse". Une immigration qui, selon elle, est responsable de nombreux maux nationaux. Et parmi eux, "le recul de la sécurité, y compris sanitaire" de la France.

Voilà ce que déclare en tribune Marine Le Pen :


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Du fait d'une immigration de masse notre identité nationale se dissout. Elle se dissout sous les coups de boutoir d'un communautarisme renforcé, de revendications religieuses qui mettent à mal la laïcité et plus largement notre pacte républicain.



L'immigration de masse est la cause de nombre des maux qui minent aujourd'hui la société française. Et qui progressivement la divisent, la fragmentent. Mettent à mal sa solidarité et son unité. La disparition de l'état de droit dans certains quartiers, l'augmentation de la criminalité et de la délinquance.



Le creusement de nos déficits sociaux. Le recul de notre sécurité, y compris sanitaire. 

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Et la solution à tout (ou presque), selon Marine Le Pen, tient en deux mots: elle-même. La présidente du Front national a insisté sur sa volonté d'être aux manettes , même en cohabitation, contrairement à l'UMP, qui refuse cette option. L'occasion pour Marine Le Pen de filer la métaphore... marine :

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Si le peuple veut nous donner la barre, eh bien nous la tiendrons ! En pleine tempête, un capitaine ne peut refuser de prendre le commandement. 


Si le peuple nous donne à l'Assemblée nationale une majorité pour gouverner, eh bien nous gouvernerons ! [...]


Je suis d'une trempe suffisamment solide pour ne pas reculer devant les dangers et les épreuves.

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Du rab sur le Lab

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