Najat Vallaud-Belkacem, Harlem Désir, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuelle Cosse: suivez le multiplex du 22 juin 2014

Publié à 18h11, le 22 juin 2014 , Modifié à 19h47, le 22 juin 2014

Najat Vallaud-Belkacem, Harlem Désir, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuelle Cosse: suivez le multiplex du 22 juin 2014
Montage le Lab (photos Maxppp)

#MULTIPLEX - Aucune personnalité de droite, ce 22 juin, dans le multiplex. Mais deux ministres. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Harlem Désir, lui, est secrétaire d'Etat aux Affaires européennes. Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, et ancien candidat à la présidentielle, tout comme François Bayrou, le président du Modem. Emmanuelle Cosse, quant à elle, est à la tête d'Europe Ecologie-Les Verts. 

Le Lab vous propose ses morceaux choisis de leurs interviews dominicales. Accrochez-vous !

Najat Vallaud-Belkacem sur France 5



> Moi, ambitieuse ? Pas du tout...


Najat Vallaud-Belkacem assure ne pas avoir, mais alors pas du tout idée d'où elle aimerait être dans dix ans. Et elle assure être un peu à part dans le milieu politique français :


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Je vous avoue que ce n'est pas forcément dans ma nature que de faire des plans sur la comète, ou pire encore des billards à douze bandes pour savoir où me placer, pour être au bon endroit dans dix ans. Parfois sans doute ça me dessert.


En politique, il faut surement être un peu comme ça, je ne le suis pas du tout. J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie politique, beaucoup d'engagement, bien sûr. 

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> Arrêtez un peu avec la France Black-Blanc-Beur

Vous vous souvenez de l'équipe de France en 1998, glorifiée par le slogan Black-Blanc-Beur ? Najat Vallaud-Belkacem ne veut plus en entendre parler :


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Je ne mets pas en avant cette expression "Black Blanc Beur". En 98, elle avait du sens et de l'actualité. J'ose espérer qu'on est passé à autre chose. Si on ressortait cette expression aujourd'hui ça voudrait dire qu'on a rien changé depuis 1998.


J'ose espérer que les problématiques ne se posent plus de la même façon. Quand je regarde Benzema, Sakho ou Matiudi, je m'interroge pas d'abord sur leur origine, je m'interroge sur leurs performances et leurs qualités. 

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Jean-Luc Mélenchon sur France Inter et France 24

> Eradiquons les camions des routes


Jean-Luc Mélenchon n'aime pas voir des camions sur les routes françaises. Fervent défenseur du ferroutage, l'ancien candidat à la présidentielle estime que, des frontières espagnole à belge, il ne faut plus voir un seul camion sur les routes de France :


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Nous ne pouvons plus accepter qu'il y ait des milliers de camions sur les routes qui détruisent non seulement les routes, mais notre environnement de manière générale. Tout ça parce que ça coûte moins cher aujourd'hui que le rail, qui est la méthode la plus écologique. [...]


Il faut faire en sorte que, de la frontière belge à la frontière espagnole, plus aucun camion ne passe sur une route. Ils doivent tous impérativement monter sur un train. Voilà les questions techniques qu'il faut se poser.

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> Hollande a fumé la moquette


La réforme territoriale et le redécoupage des régions, ça ne va pas DU TOUT selon Jean-Luc Mélenchon. Le député européen estime même que François Hollande a du "fumer la moquette" lorsqu'il a élaboré la nouvelle carte :


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François Hollande a pris ses ciseaux, découpé n'importe quoi. Et donné une France qui va s'en aller en morceaux. Quand vous fabriquez une région avec Montargis et la Rochelle, vous êtes tombé sur la tête, vous avez fumé la moquette, il y a quelque chose qui va pas !

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François Bayrou sur BFM TV

> Hollande a un problème de ligne :


François Bayrou a identifié le problème de François Hollande: le zig zag. Selon le président du Modem, qui a voté Hollande en 2012, mais qui fait aujourd'hui alliance avec la droite dans certaines villes, François Hollande ne sait pas vraiment où il va :

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Ce qui m'a déçu le plus chez François Hollande, c'est l'absence de ligne. J'ai eu beaucoup de conversations avec lui. A chaque fois je lui ai dit qu'il allait être obligé de prendre des risques et de dire la vérité au pays, et que son programme était totalement inadapté aux enjeux.  

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> Je ne suis pas une roue de secours :


On peut toujours courtiser sa voix ainsi que celle de ses électeurs, François Bayrou n'en a cure. Non, l'ancien candidat à la présidentielle n'a pas vocation à aider Manuel Valls à limiter l'effritement de sa majorité :


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Je n'ai pas une vocation de roue de secours. J'ai une vocation de reconstructeur de mon pays. Ou plus exactement, je ne veux pas employer de mots prétentieux, je suis un citoyen en responsabilité, je suis à la tête d'une collectivité locale importante. [...] 


J'essaie d'être quelqu'un à qui on ne fait pas trop d'appels du pied. J'essaie plutôt de tracer ma route. 

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Emmanuelle Cosse sur LCI et RTL


> On se calme, les bretons ministres !


Emmanuelle Cosse en a assez d'entendre parler des bonnets rouges. Ces bretons qui avaient manifesté contre l'écotaxe et qui avaient, à cette occasion, endommagé les péages prévus pour récolter la taxe. Selon la secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, le gouvernement a surestimé le mouvement en raison de la présence en nombre de ministres bretons :


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L'ampleur du mouvement, c'était un mouvement épidermique en Bretagne, c'est pas parce qu'il y a beaucoup de bretons au gouvernement qu'il faut se dire que d'un seul coup c'est un mouvement national ! 


Vous avez vu les mouvements en Alsace ? Avez-vous regardé les déclarations en Alsace et à Lille sur le sujet ? Tout le monde a dénoncé la suspension [de l'écotaxe]

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