Pour son ex-conseiller, Georges-Marc Benamou, Nicolas Sarkozy a une conception "finalement assez pathétique du pouvoir et de la politique"

Publié à 17h59, le 27 novembre 2014 , Modifié à 11h19, le 28 novembre 2014

Pour son ex-conseiller, Georges-Marc Benamou, Nicolas Sarkozy a une conception "finalement assez pathétique du pouvoir et de la politique"
© Frédéric Dugit / MAXPPP et MAXPPP

#FAUXDUR-  Dans une interview à la Revue civique, Georges-Marc Benamou, auteur de « Comédie française » (Grasset) dresse un portrait assez cruel de Nicolas Sarkozy. Dans cet entretien, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à la Culture durant la première année du quinquennat revient sur la violence verbale du président, l'omniprésence du monde policier à l'Elysée. Il décrit également la fragilité de Nicolas Sarkozy. Pour lui, finalement, mieux vaut un président normal qu'un faux dur :

"Oui, fausse dureté, vraie fragilité. Dépendance à la mère, dépendance à la femme, celle qui est dans son lit a toujours raison. Vraie faiblesse, en fait. La placidité du Président « normal » Hollande est finalement plus solide, psychologiquement, quoi qu’on pense par ailleurs de sa politique."

La formule employée par l'écrivain est sévère :  

Sarkozy est plus fébrile, complexé, versatile.

Il poursuit son propos, sans langue de bois :

"Pendant presque un an, au début de son mandat, l’obsession Cécilia va occulter tout le reste. Plus rien n’a d’importance… ce qui montre une conception, finalement assez pathétique, du pouvoir et de la politique."

Du rab sur le Lab

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