Pour Gérald Darmanin, Xavier Bertrand a "un côté Sarkozy" et "un côté Mitterrand"

Publié à 15h55, le 22 octobre 2014 , Modifié à 16h01, le 22 octobre 2014

Pour Gérald Darmanin, Xavier Bertrand a "un côté Sarkozy" et "un côté Mitterrand"
Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand et François Mitterrand. (Toutes photos Reuters)

BEAU BÉBÉ - "Vous allez dire que je suis amoureux !" Ce n'est pas parce que Gérald Darmanin, député-maire de Tourcoing (Nord), a été désigné porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, qu'il en oublie son mentor Xavier Bertrand. Qu'il soutient d'ailleurs toujours pour 2017.

Dans un "exclusif politique" de l'hebdomadaire l'Express, daté du 22 octobre 2014, le jeune élu UMP - celui que Nadine Morano aurait surnommé "chihuahua" - rend un hommage... surprenant au maire de Saint-Quentin. 

A ses yeux, donc, Xavier Bertrand tient tout à la fois de Nicolas Sarkozy et de... François Mitterrand. Voilà pourquoi :

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Chez Xavier Bertrand, il y a un côté Sarkozy - rentre-dedans, populaire, méprisé par les élites - et un côté Mitterrand - il est prêt à multiplier les réunions au fin fond de la France.

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Pas sûr que le parallélisme soit très bien vécu par Nicolas Sarkozy, lui qui qualifie Xavier Bertrand de "médiocre".

En revanche, au coeur de l'été, Xavier Bertrand avait joué la carte "provincial" pour se différencier de la concurrence à l'UMP :

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Je suis difficilement classable. Je suis provincial, je n’ai pas fait le cursus parisien classique et je n’ai jamais fait l’ENA ni été membre d’un cabinet ministériel, je n’ai jamais appartenu à une écurie présidentielle.

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Gérald Darmanin a en tout cas réaffirmé sa fidélité au maire de Saint-Quentin. Le jeune élu nordiste, dont la carrière politique a connu un gros coup d'accélérateur grâce à deux victoires inattendues, aux législatives puis aux municipales à Tourcoing, assure à l'Express qu'il "sera directeur de campagne de Xavier Bertrand pour la primaire de 2016".

Pas de quoi énerver Nicolas Sarkozy : "tu as le temps de changer d'avis d'ici 2016", avait philosophé l'ancien président  fin septembre.

Du rab sur le Lab

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