Pour Jean-Vincent Placé, Arnaud Montebourg "démontre qu'on peut critiquer et faire des propositions en restant au gouvernement"

Publié à 15h08, le 23 août 2014 , Modifié à 15h08, le 23 août 2014

Pour Jean-Vincent Placé, Arnaud Montebourg "démontre qu'on peut critiquer et faire des propositions en restant au gouvernement"
Jean-Vincent Placé et Arnaud Montebourg © Maxppp et Reuters

MESSAGE SUBLIMINAL - On le sait, le binôme Jean-Vincent Placé / Cécile Duflot a été particulièrement mis à mal après la décision de cette dernière de quitter le gouvernement. La sortie d'un ouvrage très critique envers François Hollande n'a pas non plus été du goût du sénateur écologiste, toujours partisan une participation gouvernementale, même sous Manuel Valls. Et il ne manque pas de le rappeler, dès qu'il le peut.

L'interview d'Arnaud Montebourg au Monde ce 23 août, voilà un nouveau moyen pour Jean-Vincent Placé de faire entendre son point de vue. Pour sa rentrée politique, le ministre de l'Economie s'y pose en pourfendeur de la réduction des déficits "à marche forcée", s'inscrivant totalement dans la réflexion menée par Cécile Duflot dans son ouvrage De l'intérieur. Voyage au pays de la désillusion. Mais contrairement à l'ex-ministre du Logement, Arnaud Montebourg explique vouloir rester à son "poste de combat", pour tenter de changer les choses de l'intérieur. Un principe qui plait *beaucoup* à Jean-Vincent Placé.

Le message subliminal est lancé à Cécile Duflot au micro de BFMTV ce 23 août, depuis les Journées d'été des écologistes :

C’est très bien aujourd'hui que la ligne que nous portons depuis le début, de contestation de la politique économique, soit aujourd'hui renforcée par les frondeurs, par Arnaud Montebourg ... ce qui démontre d’ailleurs qu’on peut critiquer et faire des propositions en restant au gouvernement, ce que fait Arnaud Montebourg.

Dans son ouvrage, Cécile Duflot explique au contraire qu'après deux ans de participation gouvernementale, elle n'a plus cru en sa capacité de faire changer l'orientation politique de François Hollande. Refusant la seule "lutte contre la dette", la ministre a préféré se retirer.

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