Présidence de l'UMP : le bras droit d'Alain Juppé, Gilles Boyer, moque le scrutin sur Twitter

Publié à 21h23, le 28 novembre 2014 , Modifié à 21h38, le 28 novembre 2014

Présidence de l'UMP : le bras droit d'Alain Juppé, Gilles Boyer, moque le scrutin sur Twitter
Gilles Boyer à Bordeaux le 22 novembre 2014 © PHOTOPQR/SUD OUEST/Cottereau Fabien

LIVE-TWEET - Depuis 20 heures vendredi 28 novembre, les adhérents de l'UMP sont appelés à voter sur internet (le site a été inaccessible quelques dizaines de minutes durant la soirée) pour élire le nouveau président du parti, après une campagne menée sur des rythmes très différents par les trois candidats. Et si les quelques 268.000 votants potentiels sont certainement enthousiasmés à l'idée de choisir le successeur de Jean-François Copé, il n'en va pas de même pour tout le monde.

Gilles Boyer, conseiller politique et bras droit d'Alain Juppé, n'a ainsi pas manqué de railler le scrutin sur Twitter. Après avoir indiqué, à 20h01, qu'il avait voté (diffusant même l'accusé de réception électronique de son vote, enregistré 38 secondes après l'ouverture des "urnes"), il s'est d'abord laissé aller à quelques calembours basés sur les circonscriptions d'élection de Bruno Le Maire et Hervé Mariton :

À 20h14, il décrète que "le scrutin est clos". Puis laisse plus clairement transparaître son scepticisme :

Alors que plusieurs journalistes rapportent des chiffres de participation très élevés ("9.000 votants" à 20h25 selon un cadre du parti et même 10.000 à 20h50 selon Le Figaro), il moque l'absence de suspense (Nicolas Sarkozy devrait selon toute logique être élu) et cette mobilisation massive :

Avant, comme Bruno Le Maire, d'évoquer un éventuel second tour :

Mais attention, s'il se moque ouvertement de sa propre famille politique, il n'en oublie pas pour autant ses adversaires :

Ce live-tweet *un petit peu* ironique n'est quoi qu'il en soit pas si anecdotique que cela. Les relations entre Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite pour 2016, et Nicolas Sarkozy se sont légèrement dégradées en cette fin de campagne. Le maire de Bordeaux a été hué lors du meeting de l'ancien chef de l'État dans sa ville, ce dernier estimant que ces sifflets étaient "mérités". L'ancien Premier ministre est certain d'être tombé dans un "traquenard" tendu par l'équipe de Nicolas Sarkozy, qui jure qu'il n'en est rien. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus