#QAG - Alors que la sphère politique s'agite autour de l'affaire Fillon - Jouyet, les députés se réunissent ce mercredi 12 novembre pour la traditionnelle séance de questions au gouvernement. Comme à chaque fois, Le Lab vous propos ses instants choisis.
#SIVENS
François de Rugy évoque les révélations du Monde concernant la mort de Rémi Fraisse. "La presse publie des événements troublants sur la mort de Rémi Fraisse", commence le co-président du groupe EELV à l'Assemblée qui interroge le gouvernement sur les circonstances.
C'est le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui répond :
"Je vous le dit en vous regardant dans les yeux. […] Une seule et unique consigne a été donnée aux forces de l'ordre : de dire toute la vérité à la justice.
"
# FILLON - JOUYET
Il faut attendre la troisième question pour que l'affaire Fillon - Jouyet soit évoquée. Et avec force par Christian Jacob. Le président du groupe UMP à l'Assemblée qui défend François FIllon et attaque Jean-Pierre Jouyet, dont il demande solennellement la démission.
Manuel Valls se charge de la réponse :
"Vous voulez m’entraîner dans les polémiques à partir d'amalgames. [...] Je m'y refuse et je m'en tiendrai aux faits, rien qu'aux faits.
"
Et le Premier ministre de rappeler que les comptes de campagne du candidat Sarkozy ont été rejetés par le Conseil constitutionnel. Puis il attaque en jurant que depuis l'élection de François Hollande, l'Élysée n,'intervient pas - plus - dans les affaires judiciaires.
Il ajoute :
"Les temps - et vous avez du mal à l'admettre – ont changé.
"
Une réponse qui plait au député PS de l'Isère Olivier Véran :
Merci à Christian Jacob pour sa question, qui permet au 1er Ministre de rappeler dans l'hemicycle les faits reprochés à N.Sarkozy.
#DirectAN
— olivier veran (@olivierveran) 12 Novembre 2014Ce mercredi 12 novembre, le groupe UMP a soutenu l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Et demandé la démission du secrétaire général de l’Elysée.
#REDIFF
C'est au tour d'Henri Guaino d'interroger le gouvernement sur l'affaire Jouyet qui a commis une faute contre "la justice", "la morale", "l'amitié", "la démocratie et la République".
Et, pour dénoncer l'affaire Jouyet Fillon, le député UMP évoque l'affaire Markovic.
En 1968 et 1969, en pleine affaire Markovic, du nom de ce garde du corps retrouvé mort, Georges Pompidou était persuadé que les coups lancés contre lui étaient destinés à enrayer ses ambitions présidentielles.
Henri Guaino avait déjà évoqué cette affaire en juillet, la mettant en parallèle avec la mise en examen de Nicolas Sarkozy. Rebelotte ce 12 novembre, mais pour une autre affaire donc.
#PLACE
Ils ne sont pas nombreux. Alors forcément, quand l'un des deux députés FN change de place, ça se remarque. Ce mercredi 12 novembre, Marion Maréchal-Le Pen a glissé de deux rangs. Au lieu d'être assise comme d'habitude à coté de Gilbert Collard, la députée du Vaucluse était seule.
