"Tout le monde savait", assure Lionel Tardy, député UMP, sur les accusations du Point envers Jean-François Copé

Publié à 08h56, le 27 février 2014 , Modifié à 11h34, le 27 février 2014

"Tout le monde savait", assure Lionel Tardy, député UMP, sur les accusations du Point envers Jean-François Copé
(Maxppp)

"Tout le monde savait". C'est ce qu'assure Lionel Tardy, député UMP filloniste au sujet de Jean-François Copé et de l'affaire révélée par Le Point ce 27 février, qui accuse le président de l'UMP d'avoir surfacturé des événements de la présidentielle 2012 au profit de ses proches. 

Dans un tweet, le député de Haute-Savoie fait un lien vers l'article de l'hebdomadaire et explique que c'est pour cette raison qu'il n'a pas participé à la grande souscription lancée par l'UMP : 

 

Sur i>Télé, le député précise ses intentions. Il maintient ses propos et déclare que, lorsque les comptes de campagne ont été rejetés, "on a été un certain nombre de parlementaires à examiner ces comptes, et on a vu qu'une des raisons du rejet ce sont les coûts prohibitifs de certains meetings".

Quand je dis que c'était pas une surprise, je confirme que ce n'était une surprise pour personne à la lecture des comptes publics de campagne de la présidentielle 2012.

"J'avais estimé que la gestion des comptes de campagne aurait du être menée autrement", raconte-t-il, expliquant sa non-participation à la grande souscription de l'UMP.

Résultat de son tweet, Jean-François Copé a fait annoncer qu'il porterait plainte contre lui. Des poursuites judiciaires qui n'émeuvent pas le parlementaire. "S'il veut attaquer les propres personnes de son parti .. on est pas sur un aspect politique, on est sur la transparence des comptes", regrette l'élu de Haute-Savoie. 

Le Point paru jeudi accuse Jean-François Copé d'avoir "sponsorisé avec l'argent de l'UMP" la société Bygmalion fondée par deux de ses proches, ce que le président de ce parti conteste, annonçant une plainte pour "diffamation" contre l'hebdomadaire.

Le Point affirme dans sa dernière livraison qu'Event et Cie, filiale événementielle de Bygmalion "a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appel d'offres". La filiale "aurait empoché au moins 8 millions d'euros" durant cette campagne de 2012. 

Jean-François Copé a annoncé porter plainte contre le magazine, les journalistes et Franz-Olivier Giesbert dont il a dénoncé les attaques "pour le détruire. 

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