Un mandat sans drame, ni violence ? Quand Nicolas Sarkozy oublie Ali El Anziz

Publié à 12h49, le 29 octobre 2014 , Modifié à 15h29, le 29 octobre 2014

Un mandat sans drame, ni violence ? Quand Nicolas Sarkozy oublie Ali El Anziz

MAYOTTE 2011 - Un mandat sans drame, ni violence, vraiment ? En meeting à Marseille mardi soir, le candidat à la présidence de l'UMP a vanté son bilan comme ministre de l'Intérieur et président de la République. Nicolas Sarkozy, rapporte Le Figaro, a déclaré devant les militants marseillais :      

J'ai été ministre de l'Intérieur quatre ans et président cinq ans mais il n'y a pas eu de violence, pas de drame!

Une allusion à la mort de Rémi Fraisse, le jeune manifestant décédé dimanche sur le site du barrage de Sivens dans le Tarn. Un drame au cœur du débat politique depuis le début de la semaine. Mais l'ex-président de la République semble avoir oublié un épisode dramatique de son quinquennat : la mort d'Ali El Anziz.

Le 19 octobre 2011, ce manifestant de 39 ans meurt au cours d'affrontements avec les forces de l'ordre à Mamoudzou. L'enquête conclut à une perforation du cœur dûe à "des gestes de massage cardiaque inappropriés". Mayotte est alors agitée par un mouvement social depuis plusieurs semaines. Quelques jours plus tôt, un enfant de 9 ans avait perdu un œil, touché par une balle de flashball.

Du rab sur le Lab

PlusPlus