Après Merkozy, voici Gablande

Publié à 16h00, le 01 avril 2012 , Modifié à 16h29, le 01 avril 2012

Après Merkozy, voici Gablande
François Hollande et Sigmar Gabriel, en 2012. (Maxppp)

Mettre un terme à l'ère "Merkozy". Dans une interview en duo au Frankfurter Allgemeine Zeitung, François Hollande et son homologue du SPD, Sigmar Gabriel, affichent leur unité, quelques semaines avant les élections françaises.

A un an des élections fédérales allemandes, les deux leaders de la gauche européenne se verraient bien comme le nouveau couple franco-allemand. 

  1. Nouveaux meilleurs amis

    Sur faz.net

    Oublions nos divergences et préparons l'après "Merkozy". Dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le candidat socialiste François Hollande et le président du Parti social-démocrate, Sigmar Gabriel, affichent leur unité. 

    Oui, il existe des désaccords entre les deux partis, par exemple sur le mécanisme européen de stabilité, mais à quelques semaines des élections française et à un an des élections allemandes, l'heure est aux objectifs communs : 

    [François Hollande] Pour la première fois en trente ans, nous avons une convergence claire de nos objectifs, nous voulons travailler ensemble, dans et pour l'Europe.

    [Sigmar Gabriel] François Hollande est pour une autre Europe [...] dans laquelle l'individu est primordial.

    Si jamais François Hollande devait être élu en mai 2012, il ne voit pas de problème à travailler avec Mme Merkel. Mais souligne : 

    Nous n'avons pas de points de discorde avec Mme Merkel [...] même si nous [le Parti socialiste, ndlr] avons plus de points de convergence avec le SPD.

    Entre autres, la lutte contre le chômage des jeunes, priorité affichée des deux hommes politiques. 

  2. PS - SPD, des relations pas toujours au beau fixe

    Sur latribune.fr

    En septembre 2013 auront lieu les prochaines élections fédérales allemandes et François Hollande souhaite la victoire de son homologue. Victoire, à en croire La Tribune qui semble difficile :

    [...] Il est loin d'être certain que Sigmar Gabriel, représentant plutôt l'aile gauche du parti l'emporte, son concurrent de l'aile droite, Peer Steinbrück étant bien plus populaire.

    Le quotidien rappelle que les relations entre le PS et le SPD n'ont pas toujours été brillantes, ces 30 dernières années. 

    Fin 70, Mitterand, alors chef de l'opposition puis premier président socialiste de la Ve République

    [...] n'avait aucun atome crochu avec le chancelier SPD, Helmut Schmidt.

    Helmut Schmidt s'entendait même assez bien avec Valery Giscard d'Estaing. Et Mitterrand, lui, se rapprocha du chancelier conservateur (CDU) Helmut Kohl.

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