A peine nommé, Ayrault a déjà Mélenchon sur le dos

Publié à 17h58, le 15 mai 2012 , Modifié à 18h40, le 15 mai 2012

A peine nommé, Ayrault a déjà Mélenchon sur le dos
Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting au Bataclan en avril (Reuters).

A 16h47, François Hollande nomme Jean-Marc Ayrault Premier ministre. Moins de 30 minutes plus tard, Libération publie une tribune de Jean-Luc Mélenchon, à l'attention du nouveau locataire de Matignon. A peine nommé, Jean-Marc Ayrault reçoit donc les requêtes du leader du Front de gauche, qui lui demande d'agir pour "stopper l'hémorragie industrielle".

  1. "Monsieur le Premier ministre, cher camarade..."

    Sur liberation.fr

    Jean-Luc Mélenchon ne perd pas de temps. Jean-Marc Ayrault n'a pas encore eu le temps de fouler l'hôtel Matignon qu'il a déjà le dirigeant du Front de gauche sur le dos. 

    Dans une lettre ouverte publiée sur Libération.fr, l'ancien candidat à l'élection présidentielle souhaite recueillir "les fruits du changement". 

    Jean-Luc Mélenchon établit un programme au nouveau Premier ministre. Au menu : une politique industrielle forte et une vingtaine de cas particuliers soulignés.

    A Jean-Marc Ayrault, le patron du Front de gauche demande : 

    • - "L’interdiction des licenciements boursiers et suppressions d’emplois dans les entreprises bénéficiaires"
    • - "La création d’un droit de véto des élus du personnel"
    • - "Un droit de préemption de l’activité par les salariés réunis en coopérative"
    • - "L’adoption de sanctions pour punir les atteintes 'aux éléments essentiels du potentiel économique de la Nation' prévues à l’article 410-1 du code pénal"
    • - "L’instauration de visas sociaux et écologiques aux frontières pour empêcher le dumping social ou environnemental"
    • - "La mise en place de «plans écologiques de filières industrielles"
    • - "La protection des sous-traitants par la responsabilisation des entreprises donneurs d’ordre"

    Et Jean-Luc Mélenchon ne veut pas que ça traine. Quand ces mesures ne pourront être prises "immédiatement par simple décret", il explique que cela peut être fait législativement dès cet été. 

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