Adrien Desport, ancien n°2 du FN 77, en garde à vue avec trois autres militants frontistes pour destruction volontaire par incendie en bande organisée

Publié à 12h46, le 10 juin 2015 , Modifié à 15h15, le 10 juin 2015

Adrien Desport, ancien n°2 du FN 77, en garde à vue avec trois autres militants frontistes pour destruction volontaire par incendie en bande organisée
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MA 6T VA CRACK-ER – Ils sont quatre, quatre militants FN dont l'ancien numéro 2 du parti de Seine-et-Marne, Adrien Desport, à avoir été placés en garde à vue, révèle Le Parisien ce mercredi 10 juin. Ces gardes à vue font suite à une plainte déposée par le FN qui, après avoir mené une enquête interne, suspecte ces quatre individus d'avoir commis des actes délictueux. 

Les frontistes âgés de 21 à 26 ans sont suspectés de "destruction volontaire par incendie en bande organisée, dégradation volontaire de bien privé et dénonciation de délit imaginaire". 

Derrière ces appellations génériques, plusieurs faits sont reprochés à Adrien Desport et aux trois autres militants. Ils sont notamment suspectés d'avoir incendié douze voitures à Mitry-Mory, dans la nuit du 8 au 9 avril, précise Le Parisien.

À l'époque, Adrien Desport avait publié sur son site internet une "lettre ouverte pour les Mitryens". Il y écrivait :

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La délinquance se fait de plus en plus présente et leurs délits de plus en plus violente (sic). […] Il faut apporter les moyens humains et matériels au lieu de subventionner quelques associations. La sécurité est l’affaire de tous.

 

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Il rappelait également les propositions du Front National - RBM – SIEL en matière de sécurité, soulignant la nécessité, selon lui, de mettre en place des "caméras au sein des zones sensibles de la ville, connues de tous" et "la création d’un service de police municipale armée afin d’éliminer le sentiment d’insécurité qui hante nos concitoyens".

Selon Le Parisien, les quatre militants FN sont également accusés d'avoir tagué la voiture d’un militant FN dans le Val-d’Oise et d'avoir inventé une agression la bombe de gaz lacrymogène pour laquelle Adrien Desport avait porté plainte. 

Du rab sur le Lab

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