Affaire Cahuzac : ça gronde jusque dans les cabinets ministériels

Publié à 18h05, le 05 avril 2013 , Modifié à 18h05, le 05 avril 2013

Affaire Cahuzac : ça gronde jusque dans les cabinets ministériels

C'est rare qu'ils prennent position si ouvertement, mais un "goût amer dans la bouche" les pousse à s'exprimer. Des membres de cabinets ministériels, assistants parlementaires, et autres militants socialistes, écologistes et communistes publient une tribune titrée : "Non, ce n'est pas pour ça que nous nous sommes engagés en politique".

Ces hommes et femmes de l'ombre de la politique sont agacés, en colère, après les polémiques de l'affaire Cahuzac.

Résultat : ils rendent public un texte co-signé par une centaine de personnes dans lequel ils veulent passer un message, comme l'indique le titre : 

Ce n’est pas pour cela que nous faisons de la politique.

Si ministres, députés et élus ont donné publiquement leur avis, et parfois fait part d'un certain découragement, les personnalités à l'origine de ce texte sont moins souvent exposées.

Parmi les signataires, Laurianne Deniaud, Caroline de Haas, Romain Beaucher, conseillers ministériels, mais aussi Thierry Marchal-Beck, patron des jeunes socialistes, ou Kamel Chibli, conseiller de Jean-Pierre Bel au Sénat. 

De jeunes responsables politiques visiblement ébranlés dans leur engagement par l'image que renvoie Jérôme Cahuzac, ses mensonges et sa fraude fiscale : 

C’est donc aussi pour cela que la situation nous met en colère : ce qui se passe renvoie une image de l’engagement politique qui va à l’opposé de la nôtre, à l’opposé de ce en quoi nous croyons.

Et qui veulent éviter le "tous pourris" :

Nous lançons un appel à tous ceux et celles qui aspirent au changement à se réapproprier la chose publique pour contrer le « tous pourris », à redonner tout son sens à l’action politique et faire entendre leurs exigences de démocratie et de progrès social. 

Du rab sur le Lab

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