Audrey Pulvar signe son premier édito aux Inrocks

Publié à 11h27, le 24 juillet 2012 , Modifié à 11h51, le 24 juillet 2012

Audrey Pulvar signe son premier édito aux Inrocks
Capture d'écran du premier édito d'Audrey Pulvar aux Inrocks.

"Faire leur travail. Tout simplement." - Audrey Pulvar, nouvelle directrice générale en charge de l’éditorial, a rédigé son premier édito, publié ce mardi 24 juillet sur le site des Inrocks.com, et qui sera probablement dans l’hebdomadaire en vente mercredi.

  1. "Des journalistes, pas des béni-oui-oui, ni des marionnettes"

    Sur Les Inrockuptibles

    Dans son édito, Audrey Pulvar demande aux journalistes de sa rédaction "de faire leur travail (…) avec fougue, cœur, sérieux et abnégation", et d’avoir toutes les qualités de ce métier à savoir "ne jamais transiger avec l’honnêteté intellectuelle nécessaire et l’ouverte d’esprit indispensable à l’exercice de notre métier… essence de toute rédaction, donc de la nôtre."

    La nouvelle directrice générale en charge de l’éditorial souhaite que les journalistes des Inrocks ne soient "pas des béni-oui-oui, ni des marionnettes" :

    Journalistes : professionnels détenteurs d’un savoir, d’années de métier et d’un cerveau – faut-il le rappeler ? – en état de marche.

    Toujours dans son édito, Audrey Pulvar a tenu à répondre implicitement aux critiques concernant sa nomination aux Inrocks, notamment Thomas Legrand qui a quitté le magazine pour protester contre l'arrivée de la journaliste. Il estime qu’il "ne peut plus y avoir de traitement crédible de la politique" dans l’hebdomadaire. Réponse de la principale intéressée :

    Le reste ? Ecume, procès en sorcellerie, mauvaise foi. C’est à l’épreuve des faits que nous serons jugés, non à celle de racontars ou de fantasmes archaïques.

    Et de conclure son édito par un "So, let’s rock !" qui semble être devenu sa signature. Pour annoncer son arrivée le 13 juillet, la journaliste avait twitté :

    Les Inrocks ont annoncé le 13 juillet par communiqué, l’arrivée d’Audrey Pulvar à la tête du journal.

    Son "statut" de compagne d'Arnaud Montebourg l'avait obligée en mai dernier à renoncer à son émission politique sur France Inter. Après son entrée au gouvernement comme ministre du Redressement productif, c'est l'émission "On n'est pas couché" sur France 2 qu'elle avait dû quitter.

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