Benoît Hamon explique pourquoi il "aime bien" Manuel Valls

Publié à 20h25, le 26 novembre 2014 , Modifié à 20h29, le 26 novembre 2014

Benoît Hamon explique pourquoi il "aime bien" Manuel Valls
Benoît Hamon et Manuel Valls © Francois Lafite/Wostok Press/Maxppp

MA DÉCLARATION – Il avait refusé la proposition de Manuel Valls d'intégrer le nouveau gouvernement Valls II par souci de "cohérence politique". Benoît Hamon estimait à l'époque ne pas pouvoir faire autrement, le Premier ministre l'ayant averti qu'il n'y aurait aucune inflexion de la politique économique de l'exécutif.

Ce n'est pas pour autant que le fugace ministre de l'Éducation garde un quelconque ressentiment envers Manuel Valls. Cité par L'Express ce mercredi 26 novembre, le député PS des Yvelines vante les mérites du Premier ministre. Voici ce qu'il dit :

C'est un vrai homme politique. Il prend des options et va jusqu'au bout. Je pourrais lui faire plein de reproches, mais je préfère ce type de tempérament politique. Avec lui, au moins, les choses sont claires, et c'est pour ça que je l'aime bien.

"Avec lui, au moins, les choses sont claires." Mais à qui peut bien penser le député socialiste ? 

On est en tous cas loin des critiques ouvertes portées par Benoît Hamon il n'y a pas si longtemps. Fin octobre, sur RFI, il avait estimé que la politique menée par l'exécutif "parce qu'elle réduit les capacités d'intervention de la puissance publique", "menace la République". "La menace de la République, c'est la préparation tout droit, comme on s'y prépare pour 2017, d'un immense désastre démocratique, non seulement l'arrivée au second tour de la présidentielle de Marine Le Pen sans coup férir, mais en plus la menace que demain, elle dirige le pays", avait-il précisé.

Une remarque qui avait déclenché la colère du porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. "Que Benoît Hamon quitte le PS, avait-il lâché sur BFMTV. Il va trop loin. Il y a une limite qui a été franchie."

Le député des Yvelines, qui envisage de présenter une motion  lors du prochain congrès du PS en 2015, rappelle L'Express, met donc un peu d'eau dans son vin.

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