Benoît Hamon : "On a besoin de Jean-Luc Mélenchon"

Publié à 09h47, le 23 août 2012 , Modifié à 11h31, le 23 août 2012

Benoît Hamon : "On a besoin de Jean-Luc Mélenchon"
Jean-Luc Mélenchon, le 22 août 2012. (Maxppp)

SOUTIEN - Malgré les charges répétées de Jean-Luc Mélenchon, envers le gouvernement et le président de la République, depuis dimanche 19 août, Benoît Hamon, le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire, a pris la défense du leader du Front de gauche, jeudi 23 août, sur France Inter

Benoît Hamon, chef de file de l'aile gauche du PS a affirmé : "Moi je lui dis : 'Jean-Luc, on a besoin de toi'."

Ce besoin, il l'explique devant la nécessité d'avoir une gauche unie pour trouver des solutions à la crise européenne : "On a besoin de [Jean-Luc Mélenchon] parce que l’intérêt général commande aujourd’hui l’unité de la gauche face à la crise et face à la remise en cause du contrat républicain et d’un modèle social qui est celui de la France et celui d’autres pays."

Quelques minutes plus tôt, il expliquait, toujours au micro de France Inter : "Quand l’heure est aussi grave, ce que je souhaite c’est que tout le monde se mobilise [...] Nous devons tous être tendus vers le fait de reprendre la marche du progrès. C’est pas simple. Ca suppose parfois de construire des compromis. Je ne pense pas, moi, à la différence peut-être d’autres, que Jean-Luc Mélenchon veuille se cantonner à un rôle qui est celui de franc-tireur du reste de la gauche."

Lundi 20 août, Jean-Luc Mélenchon interpellait directement Benoit Hamon au sujet des plans sociaux en France : 

La Loi de préemption qui permet aux travailleurs de prendre la direction des entreprises, ça c’est pour Benoît Hamon, il est le ministre chargé de ça, c’était dans sa contribution, la dernière fois.

[...] Vas-y Benoît, c’est ton job. C’est maintenant qu’il faut le faire.

Interrogation à laquelle il a répondu :

On va travailler. Le gouvernement fera des propositions, les groupes politiques aussi, mais on a l’intention d’agir sur ces entreprises qui ferment et qui ne trouvent pas repreneur.

Il a assuré : 

Nous voulons favoriser la reprise par les salariés. Pour les entreprises défaillantes, là encore nous voulons favoriser la reprise par les salariés et je réfléchis à un nouveau modèle de statut coopératif pour favoriser ces reprises par les salariés.

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