Les soutiens de Ségolène Royal continuent de s'activer en faveur de son retour

Publié à 11h55, le 24 décembre 2012 , Modifié à 12h24, le 24 décembre 2012

Les soutiens de Ségolène Royal continuent de s'activer en faveur de son retour
(Maxppp)

PIED DANS LA PORTE (X10) - Le message n'a jamais été aussi clair: Ségolène Royal espère jouer à nouveau un rôle national. Et ses soutiens continuent de préparer le terrain .

Il y eu d'abord eu le "bien sûr" de Najat Vallaud-Belkacem interrogée sur une possible entrée de Ségolène Royal au gouvernement, puis les encouragements de Jean-Christophe Cambadélis, et les appels du pied répétés de la principale intéressée qui ne cache plus ses ambitions, et affirme se sentir comme "un joueur sur le banc de touche" , toujours prête à entrer sur le terrain si "l'opportunité" se présentait.

Lundi 24 décembre, ce sont deux ministres qui prêchent en faveur de son retour : Dominique Bertinotti, ministre de la famille et Guillaume Garot, ministre délégué à l'agroalimentaire, tous deux très proches de Ségolène Royal.

Dominique Bertinotti, qui fut sa directrice de campagne pour les primaires PS en 2011 réitère le message qu'elle avait déjà fait passer quelques jours plus tôt : Ségolène Royal est "indispensable"à la réussite de la gauche.

Sur France Inter, elle ne dévie pas de sa ligne :

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Ce dont je suis sûre, c'est que Ségolène Royal doit retrouver une place importante, sa voix est indispensable.

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La ministre le répète:  Ségolène Royal a "une voix spécifique, une voix qui s'adresse aux classes populaires, une voix volontariste", devenue nécéssaire au débat national.

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Je pense que pour que la gauche réussisse, on a besoin de tous les talents. Et Ségolène fait partie de ces talents

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Invité au même moment sur RMC - BFMTV, Guillaume Garot - autre grand fidèle de Ségolène Royal - adopte la même stratégie, en martelant ce qu'il avait déjà dit en août puis en octobre : "Il n'y aura pas de réussite du quinquennat sans Ségolène Royal".

Estimant que "ce qui compte c'est que nous soyons tous utiles à la tâche gouvernementale, utiles aux français, utiles pour réussir au quinquennat", le ministre délégué n'hésite pas à affirmer que :

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Ségolène Royal est une femme d'Etat.

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Avant de reprendre à son compte les propos de Ségolène Royal, qui affirme "être prête à intégrer un dispositif pour être utile", dans le Parisien daté du 24 décembre :

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Nous devons faire en sorte que chacun puisse trouver sa place dans un dispositif, comme elle l'a dit.

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Si les ambitions politiques de Ségolène Royal trouvent un écho de plus en plus fort grâce au soutien actif de ses proches, personne ne s'avance pour l'instant sur le timing d'un possible retour.

Pour Guillaume Garot:

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C'est à François Hollande et Jean-Marc Ayrault de trouver la place et le moment.

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Il semble justement que François Hollande soit  plutôt réticent pour le moment, si l'on en croit les informations du Nouvel Observateur. Au détour d'un article consacré à Nathalie Trierweller dans l'hebdomadaire du 20 décembre, on apprenait que:

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Pour l'heure, Hollande qui s'entretient régulièrement avec la mère de ses enfants, n'est pas très chaud.

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Guillaume Garot, lui, se veut rassurant et affirme que :

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Les choses se feront naturellement et en pleine harmonie.

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En revanche, le mystère reste entier sur le rôle que pourrait jouer la présidente de la Région Poitou au sein du gouvernement.

Le 19 décembre, Christophe Barbier rapportait sur le site de l'Express"la rumeur d'un remaniement dans les première semaines de 2013" . Un scénario selon lequel Ségolène Royal pourrait remplacer Christiane Taubira, en partance pour le Conseil Constitutionnel.

Avec "les difficultés de Jérôme Cahuzac, Taubira donnée en partance pour le Conseil Constitutionnel", et Pierre Moscovici à lEurogroupe", ce ne sont pas les options qui manquent, abonde le Parisien du 24 décembre.

Du rab sur le Lab

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