Bruno Gollnisch prêt à gifler Benjamin Biolay

Publié à 15h45, le 09 novembre 2012 , Modifié à 16h14, le 09 novembre 2012

Bruno Gollnisch prêt à gifler Benjamin Biolay
(Maxppp)

"Si je croisais Benjamin Biolay, je le giflerais". Le Front national est fâché avec le chanteur. Après un communiqué de Steeve Briois , c'est Bruno Gollnisch qui s'en prend à Benjamin Biolay. 

Interrogé par le Lab sur un tout autre sujet, le conseiller régional de Rhône-Alpes en a profité pour glisser tout le mal qu'il pense de "ce militant socialiste" : 

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Si je croisais Benjamin Biolay, je le giflerais. J'aimerais bien le provoquer en duel.

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 Avant de concéder qu'en pratique ce serait un peu plus compliqué : 

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Mais je crois qu'il est un peu plus jeune et vigoureux que moi, cela dit. 

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La veille, jeudi 8 novembre, le Front national diffusait un communiqué signé par Steeve Briois sur l'artiste.

Le parti d'extrême droite attaquait le chanteur qui "a cru bon d’ironiser dans son nouvel album sur la mort de Jean-Pierre Stirbois, illustre secrétaire général du Front National de 1981 à 1988 et modèle en matière d’enracinement local et de respect des militants."

Dans un de ses titres , Benjamin Biolay fait référence à l'ancien élu du FN, en chantant : "la vengeance est un plat qui se mange froid comme Stirbois s’est mangé son cèdre”. 

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