Ce moment où Valérie Pécresse a "compris que Juppé avait le feu sacré"

Publié à 11h42, le 11 novembre 2016 , Modifié à 11h47, le 11 novembre 2016

Ce moment où Valérie Pécresse a "compris que Juppé avait le feu sacré"
© AFP

ON FIRE - Fut un temps où Valérie Pécresse ne croyait pas du tout à l'hypothèse Juppé. Et puis bon, le temps a passé et la présidente (LR) de la région Île-de-France a finalement rallié le maire de Bordeaux pour la primaire de la droite. Après s'être longuement fait attendre par tous les prétendants qui convoitaient son soutien, elle est aujourd'hui convaincue de rouler pour le meilleur candidat.

À en croire Le Figaro Magazine ce vendredi 11 novembre, elle n'aurait d'ailleurs pas véritablement hésité entre les principaux favoris de ce scrutin interne à la droite. "J'ai la chance de les connaître tous les trois", dit-elle ainsi de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon dont elle est historiquement la plus proche. Il y a tout de même eu un élément déclencheur, qu'elle rapporte ainsi au FigMag :

 

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La capacité à réformer est inversement proportionnelle à la tchatche. J'ai compris que Juppé avait le feu sacré quand je l'ai vu, lors du dernier festival d'Avignon, expliquer son programme culturel.

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"Juppé's on fire, Les Républicains are terrified", serait-on tenté de paraphraser en citant l'un des hymnes les plus populaires du dernier Euro de football.

Annonçant un premier tour très serré, Valérie Pécresse résume par ailleurs son ralliement comme suit : "J'ai choisi Juppé car je vote utile dès le premier tour." Et si elle reconnaît enfin que la campagne de son champion, bien qu'il dispose du "feu sacré", n'est pas forcément bouillante, elle promet du mieux pour la suite. Avec une petite métaphore #tennispolitique pour la route :

 

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Juppé joue un peu en fond de court en ce moment, mais il garde des balles pour le débat du second tour.

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