"C'est le sens que j'ai donné à ma vie" : malgré sa débâcle à la primaire, Copé ne désespère toujours pas d'être élu président

Publié à 19h47, le 16 décembre 2016 , Modifié à 19h47, le 16 décembre 2016

"C'est le sens que j'ai donné à ma vie" : malgré sa débâcle à la primaire, Copé ne désespère toujours pas d'être élu président
© CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Depuis tout petit, Jean-François Copé n’a qu’une idée en tête : devenir président de la République. Une vocation. Pour réaliser son ambition aux allures d’obsession, le député-maire Les Républicains de Meaux est prêt à tout. Problème : les choses ne se passent pas comme prévu. Jean-François Copé a ainsi réalisé un très faible score à la primaire de la droite, où il était candidat : 0,3 %.

Pas assez pour entamer le moral de ce fan de Zorro , qui remonte toujours à cheval. Auprès de l’Obs, Jean-François Copé a ainsi confié qu’il n’a pas abandonné l’idée de devenir chef de l’Etat malgré sa débâcle.

 

 

"

C’est le sens que j’ai donné à ma vie. Mais l’homme propose, les événements disposent.

"

Pour Jean-François Copé, sa participation à la primaire a même été plutôt une bonne chose, puisqu’elle lui a permis notamment de "rester propriétaire de ses idées". Le député LR a même vu ce scrutin comme une nouvelle étape sur son chemin vers l’Elysée. Il a déclaré :

 

 

"

Ce score est un test supplémentaire de solidité que les Français m’imposent. C’est une manière pour eux de me dire : puisque tu veux vraiment diriger le pays, prouve-nous que tu es vraiment solide.

"

Ou comment adopter la positive attitude même quand les carottes sont (quasiment) cuites. Jean-François Copé a néanmoins été constant : il a toujours ostensiblement montré ses ambitions présidentielles. Dans sa chambre d’étudiant, comme l'a rappelé franceinfo: "JFC" affichait ainsi une carte postale avec la mention : "Un jour, je serai président". Lors de son mariage, il n’hésitait pas à lâcher à ses convives : "Vous avez de la chance, vous assister au mariage du futur président de la République".

Un jour, selon les deux journalistes auteurs du livre Copé, l’homme pressé, il avait aussi confié à l’un de ses collaborateurs : "Je ne fais jamais de ski car si je me cassais une jambe, je perdrais un an". Chaque année, aussi, ses amis le voient lever au ciel au moment où on lui apporte son gâteau d’anniversaire en forme… de palais de l’Elysée. Forcément. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus