Christian Jacob justifie le souhait de Nicolas Sarkozy d’investir les députés LR avant la primaire

Publié à 10h44, le 01 février 2016 , Modifié à 11h18, le 01 février 2016

Christian Jacob justifie le souhait de Nicolas Sarkozy d’investir les députés LR avant la primaire
Christian Jacob. © AFP

THE SOONER THE BETTER - Christian Jacob ne veut pas choisir Nicolas Sarkozy… mais un peu quand même. Le chef de Les Républicains a l’intention de donner les investitures des députés LR pour les législatives de 2017 avant l’été 2016. Soit avant même qu’on ne connaisse le nom du candidat à la présidentielle issu de la primaire. Pas de problème pour Christian Jacob, qui dirige le groupe LR à l’Assemblée nationale.

Interrogé sur RTL ce lundi 1er février par Olivier Mazerolle qui lui demandait s’il ne s’agissait pas d’une "mainmise" de Nicolas Sarkozy sur le parti, Christian Jacob a préféré botter en touche. Il s‘agit selon lui d’une "décision du parti", comprendre, pas de Nicolas Sarkozy tout seul. Argument avancé : des questions de calendrier, la primaire arrivant très tard dans l’agenda politique de Les Républicains – en novembre prochain. Et puis de toute façon, c’est pratiquement un non-sujet, par ailleurs, puisque "95% des députés sortants sont reconduits". Il précise :

 

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Et sur les circonscriptions où nous sommes en conquête, il est utile que nous le sachions suffisamment tôt. La primaire est fin novembre. Ensuite, nous avons la trêve des confiseurs, ce qui veut dire qu’en janvier ou février, on va donner les investitures alors que les présidentielles sont deux mois ou trois mois après ? Là où on peut le faire plus tôt, c’est mieux.

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Passez votre chemin, il n’y a rien à voir. Une façon prudente pour Christian Jacob de ne pas prendre parti. La question du calendrier des investitures a son importance. Surtout pour les comptes de campagne, qui prennent en compte toutes les dépenses effectuées dans l’année qui précède le scrutin, soit à partir de juin 2016. D’où la nécessité d’arrêter le choix des députés suffisamment en avance.

La gauche en a déjà fait les frais. On se souvient qu’en 2012, François Hollande avait hérité des députés investis par Martine Aubry lorsqu’elle était première secrétaire du PS, dans le cadre de l’accord électoral avec Europe Ecologie – Les Verts.

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