Clémentine Autain contre les médias qui "nourrissent la menace de l'islam", sujet le moins lu de la semaine

Publié à 16h28, le 10 mai 2015 , Modifié à 16h40, le 10 mai 2015

Clémentine Autain contre les médias qui "nourrissent la menace de l'islam", sujet le moins lu de la semaine
© Montage via AFP et France 2

#FLOPHEBDO - Vous avez bien entendu lu notre Top Hebdo du samedi. Voici comme chaque dimanche le Flop Hebdo, le classement des sujets les moins lus de cette même semaine.

Le Lab vous laisse une seconde chance. Découvrez les 5 articles qui n'ont intéressé personne cette semaine avec, en tête, Clémentine Autain qui dénonce certains médias qui ont selon elle "nourri" l'idée d'une "menace de l'islam" en France. 

# Lundi 4 mai

C'était avant que Jean-Marie Le Pen ne soit suspendu de son statut d'adhérent du FN. Le jour même, plusieurs cadres du parti de Marine Le Pen étaient invités des matinales radio et télé. Et tous étaient interrogés sur la "liberté d'expression" revendiquée par celui qui est toujours président d'honneur du parti d'extrême droite. Mais aucun n'avait la même analyse.

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# Mardi 5 mai

"Il y a toute une nébuleuse qui travaille idéologiquement et concrètement aux développements d’une idée centrale : l’invasion de la France par l’islam et le monde musulman." Clémentine Autain est colère. La porte-parole d'Ensemble (Front de gauche) dénonce une stigmatisation volontaire des musulmans par certains intellectuels ou polémistes, mais aussi par les médias. Elle explique au JDD :

 

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Les ramifications de cette famille politique se trouvent dans les opposants au mariage pour tous, chez des personnes comme Eric Zemmour, Alain Finkielrkaut ou Elizabeth Lévy mais aussi dans des médias comme Valeurs Actuelles, Causeurmais aussi L’Express ou Le Pointqui l’ont nourri avec leurs unes à répétition sur la menace de l'islam. 

 

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# Mercredi 6 mai

Jean-Christophe Cambadélis répond aux attaques de Nicolas Sarkozy contre le bilan de François Hollande, à l'occasion du troisième anniversaire de l'arrivée de ce dernier à l'Élysée. Et le patron du PS moque le président de l'UMP... tout en s'en prenant à Alain Juppé, jugé vieillissant et pourtant au coude-à-coude avec Nicolas Sarkozy pour la primaire de la droite. "Camba" explique :

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Aujourd'hui, il serait battu par Alain Juppé (...) -chez les Français-. C'est indicatif qu'un vieux cheval de retour comme Juppé arrive à battre Nicolas Sarkozy. Franchement, cela démontre à quel point il est rejeté chez les Français.

 

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# Jeudi 7 mai

Mercredi, les députés discutaient du "projet économique et social européen de la France". Un débat qui est resté en travers de la gorge de la députée et rapporteure du budget à l'Assemblée, Valérie Rabault. Cette dernière n'a pas pu participer, n'obtenant pas la parole. Et l'élue socialiste de dénoncer un certain "machisme".

"Elle accuse les autres de machisme mais elle n'a tout simplement pas demandé la parole en conférence des présidents, raille-t-on cependant auprès du Lab au sein du groupe PS. Et elle se réveille ce matin." Un signalement trop tardif expliquerait donc cette déconvenue, plaide-t-on.

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# Vendredi 8 mai

Le député Bernard Reynes et une trentaine de ses collègues du groupe UMP à l’Assemblée nationale ont déposé mi-avril une proposition de loi pour faire du 11 janvier une "journée d’unité nationale et de lutte contre le terrorisme". Dans l'exposé des motifs de leur PPL, que le Lab a pu consulter, ils expliquent que cette journée de mobilisation historique, au lendemain des attentats à Paris, doit susciter "une prise de conscience qui nous oblige aujourd’hui à agir, à répondre avec efficacité et fermeté pour que de tels actes ne se reproduisent plus".

Concrètement, le texte de la proposition de loi préconise, chaque 11 janvier, de consacrer une partie des cours d’école "à des exposés et à des discussions sur la lutte contre le terrorisme". De même, les médias publics traiteraient du sujet dans leurs programmes du jour.

Claude Goasguen, signataire de la proposition de loi, a quant à lui des motivations un peu plus énergiques. Au Parisien samedi, il explique que "cette journée a pour but de mettre les Français un peu plus sous pression."

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