Harlem Désir: comment le PS a raté sa séquence succession

Publié à 10h00, le 12 septembre 2012 , Modifié à 10h09, le 12 septembre 2012

Harlem Désir: comment le PS a raté sa séquence succession
Harlem Désir, à l'université d'été de La Rochelle du PS (photo MaxPPP)

EDITO - Pour Olivier Duhamel, le PS aurait du accélérer un peu le temps politique, et annoncer, dès le lendemain de La Rochelle, le successeur de Martine Aubry.

  1. Désir : le temps perdu

    Martine Aubry souhaitant laisser la place, il fallait donc lui choisir un successeur.

    La plupart des socialistes ne souhaitant pas se diviser, il fallait donc construire un consensus et que s'accordent au moins le Président, le Premier ministre, la Première secrétaire. 

    Les adhérents du PS votant sur les motions, puis élisant leur Premier secrétaire parmi les leaders des deux motions arrivées en tête, la démocratie n'est pas bafouée. 

    Rien de scandaleux donc dans tout cela.

    Et pourtant, domine depuis trois semaines l'impression fâcheuse de petits marchandages pour un grand verrouillage

    Supposez maintenant que le choix d'Harlem Désir et de ses deux adjoints ait été annoncé dès le lendemain de l'université d'été du PS à La Rochelle. Personne n'aurait trop trouvé à redire. 

    Le temps médiatique est toujours plus pressé que le temps politique. Mais il est des sujets sur lesquels le temps politique peut être accéléré sans risque.

    Tel était le cas. Mais l'occasion a été manquée

     

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