Composition du collège de la Haute autorité de santé : Bartolone et Bel oublient les femmes

Publié à 08h05, le 09 janvier 2014 , Modifié à 08h41, le 09 janvier 2014

Composition du collège de la Haute autorité de santé : Bartolone et Bel oublient les femmes
Jean-Pierre Bel et Claude Bartolone (Reuters)

La Haute autorité de santé (HAS) devrait se renouveler sans femme. C'est ce que craignent les organisations syndicales dans un communiqué diffusé le 8 janvier.

Cette autorité publique indépendante chargée de promouvoir les bonnes pratiques en matière de santé est chapeautée par un collège de huit membres nommés par décret présidentiel, sur proposition de l'Elysée, des présidents du Sénat, de l'Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnemental.

Le dernier décret doit tomber le 10 janvier et renouveler partiellement la composition du collège grâce aux quatre noms  proposés par Jean-Pierre Bel et par Claude Bartolone.

La seule femme siégeant actuellement, Lise Rochaix, arrive au bout de son mandat et doit partir mais ni le président du Sénat, ni celui de l'Assemblée n'a proposé de femme pour la remplacer, regrettent les syndicat :

Le collège de la HAS sera 100% masculin ! [Les syndicats jugent] extrêmement regrettable l'absence probable de désignation de femmes au collège de la Haute autorité de santé.

Dans les quatre noms proposés, on trouve : Jean-Michel Dubernard, chirurgien à la retraite ; Yvonnick Morice, directeur du CHU de Lille ; Jacques Belghiti, chirurgien hépatique et Loïc Guillevin, chef du service de médecine interne à Cochin, à Paris.

Notons que l'opposition a également eu son mot à dire puisque Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale, a pu choisir l'un des deux noms proposés par la suite par Claude Bartolone.

Les syndicats espèrent encore un rebondissement avant la signature du décret et juge "régressif et déplorable qu'aucune institution n'ait désigné de femmes lors du renouvellement du collège".

Du rab sur le Lab

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