ARDOISE - Alors que la Droite forte n'en finit plus de réclamer le retour de Nicolas Sarkozy à coups de "Nicolas reviens" , et que l'UMP voit ses comptes plombés par une décision du Conseil constitutionnel, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007 s'en mêle.
Interrogée sur BFM TV, Ségolène Royal attaque bille en tête Nicolas Sarkozy, qui aurait "fraudé" lors de sa dernière campagne présidentielle. Sa critique du Conseil constitutionnel ? Un danger pour la démocratie, selon elle :
"C'est quand même extravagant ce retournement de raisonnement. D'abord, c'est parce qu'il a fraudé. Disons les choses telles qu'elles sont ! [...]
Ce n'est pas le Conseil constitutionnel qui met en péril la démocratie, c'est la critique du Conseil constitutionnel par un ancien chef d'Etat et par un parti de gouvernement qui tient en péril la démocratie.
"
Ségolène Royal va ensuite plus loin. Visiblement au courant que Nicolas Sarkozy s'exprimera lundi 8 juillet devant les élus UMP, Ségolène Royal adresse un message à ceux-ci :
"J'espère au moins que le bureau politique de l'UMP va lui demander des comptes ! Pas seulement la commission nationale des comptes !
Car il a mis son parti dans de très graves difficultés financières. Donc il a des comptes à rendre. Là aussi, pour un parti démocratique, quelqu'un qui s'est mal comporté et qui a mis le parti en faillite, doit, je crois, s'expliquer.
"
Interrogée sur une éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal affirme qu'il peut "se passer beaucoup de choses" avant la prochaine élection présidentielle. "Les affaires en cours", notamment.