Concours : Florian Philippot et Karim Zéribi comparent les tweets injurieux à leur encontre

Publié à 13h23, le 19 novembre 2013 , Modifié à 13h28, le 19 novembre 2013

Concours : Florian Philippot et Karim Zéribi comparent les tweets injurieux à leur encontre
Karim Zeribi et Florian Philippot sur i>Télé le 18 novembre 2013 (montage via images i>Télé).

CONCOURS D'INJURES - Échange étonnant entre l'eurodéputé écolo Karim Zéribi et le numéro 2 du FN Florian Philippot le 18 novembre au soir sur i>Télé dans On ne va pas se mentir. Les deux hommes ont chacun sorti leur téléphone portable pour montrer les tweets injurieux dont ils étaient la cible durant l'émission.

C'est Karim Zéribi qui dégaine le premier pour prouver, selon lui, que les insultes qu'il reçoit semblent sortir tout droit de la bouche du Front national :

"

Suite à notre premier quart d'heure d'émission, Twitter, Facebook : "Karim Zéribi rentre chez toi, tu dis n'importe quoi, il y a trop d'immigrés en France qui remettent en cause notre identité et notre culture. Karim Zéribi = melon."

"

Ce à quoi Florian Philippot va répondre en sortant lui aussi son smartphone

"

Je vous lis un tweet monsieur. La plume du singe, un certain 'antifa' [écrit] : "Recherché plutôt mort que vif, Florian Philippot, le rat puant, déposez leur tête équarrissé au siège du FN RMB."

Mais je me lamente pas moi monsieur ! J'en ai des tonnes moi des tweets comme ça !Je ne pleurniche pas.

"

Karim Zéribi lui répond alors :

"

Ces mots (il montre les tweets qu'il a reçu), ce sont les votres. Les mots que vous avez lus, ce ne sont pas les miens. C'est ça la différence entre nous. Il y a une forme de transposition des mots : "trop d'immigrés", "culture nationale mise en cause" ...

Vous ne vous rendez pas compte du mal que vous faites dans la cohésion de la société française !

"

Après le concours d'injures, le débat s'engagera sur la question duquel des deux hommes politiques est le plus républicain. Chacun accusant l'autre de ne pas l'être du tout.

Pour voir cet échange, c'est ici :

Du rab sur le Lab

PlusPlus